Voici la déclaration écrite de Constant évoquant la manière dont on l’a arrêté, lui et sa famille, le 5 juin. Constant avait exposé ces faits aux sympathisants à l’occasion du repas de solidarité financière organisé par le SR jeudi dernier, au Garcia Lorca.

Cher(e)s Camarades, Cher(e)s Ami(e)s,

Je tiens avant toute chose à vous remercier d’être venu si nombreux en solidarité avec ceux qui sont encore emprisonnés et ceux qui ont été libérés. Cette solidarité fait chaud au coeur et a une importance cruciale lorsque l’on est emprisonné. Personnellement, je l’ai ressentie à travers les nombreuses lettres que j’ai reçues et lors des deux manifestations qui se sont déroulées devant les prisons de Saint Gilles, Forest et Berkendael.

Mon intervention portera sur la manière dont nous avons été arrêtés et mes conditions de détention. D’autres camarades aborderont les choses sur un plan plus politique.

Le 5 juin à 5h du matin, nous avons été réveillés par les aboiements de notre chien qui n’est pas coutumier du fait. Dans les secondes qui suivirent, d’énormes coups ont été frappés sur la porte de rue alors que l’on défonçait la porte vitrée du jardin située à l’arrière de la maison. Des hommes encagoulés et armés se sont précipités dans l’escalier en hurlant des choses incompréhensibles comme « target » « target ». Ils se sont rués dans notre chambre à coucher, nous braquant mon épouse et moi-même à l’aide de leurs mitraillettes. D’autres sont montés à l’étage des enfants.

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