Après avoir annoncé un projet de loi projetant d’interdire la prise de photos et de vidéos de policiers lors de manifestations publiques, les autorités espagnoles ont adopté plusieurs modifications au Code Pénal. L’objectif de ces amendements est de criminaliser plusieurs activités qui jusque là n’étaient qualifiées ‘que’ de délits et qui pourront donc faire l’objet de lourdes peines de prison. De nouvelles peines ont ainsi été introduites. L’occupation pourra être punie de trois à six mois de prison. Dorénavant, l’interruption des transports publics pourra entraîner jusqu’à deux ans d’emprisonnement. La résistance envers l’autorité et l’agression d’un élu pourront respectivement être punie de quatre et six ans de prison et pourront être considérées comme un attentat. Enfin, le partage et la diffusion par des moyens publics d’action qui troublent l’ordre public seront passibles d’un an de prison maximum.