Le 7 février, la lutte des peuples indigènes du Panama a été marquée par la mort d’un adolescent de 16 ans qui devient ainsi la deuxième victime des protestions de l’ethnie Ngäbe buglé (les Ngöbe-Buglé, sont dans leur majorité des journaliers, collecteurs de cafés, plantes et bananes dans des grandes propriétés privées). Les Panaméens luttent contre les projets hydroélectriques. Les indigènes exigent d’inclure dans la loi qui restreint les activités des mines, la construction des centrales hydroélectriques. Ils considèrent qu’elles ont le même effet dévastateur.

Dans la province de Chiriqui, les manifestants ont brulé des postes de polices, une maison de correction et le centre des pompiers. On compte plus d’une centaine de détenus et 70 blessés certains par armes à feu. Ils ont également fermé durant 5 jours la vitale route panaméricaine. Dans la capitale diverses manifestations ont eu lieu dans différents quartiers. Le ministre de la sécurité a ordonné de suspendre les services de téléphonie mobile dans la zone frontalière, épicentre du conflit, pour « des raisons de sécurité d’état ». Les heurts entre force de l’ordre et manifestants ont commencé ce dimanche lorsque les agents anti émeutes ont dégagé un tronçon de la route panaméricaine bloquée par les indigènes depuis le 30 janvier.

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