En mars dernier, le dirigeant emprisonné du PKK Abdullah Ocalan lançait un appel à déposer les armes et à se retirer de la Turquie. Depuis, le processus suivait son cours, mais hier, la branche urbaine du parti, le KCK (Kurdish Communities Union) a annoncé l’arrêt du retrait des troupes de la Turquie. Dans une déclaration, le KCK affirme que la décision d’interrompre le retrait avait été prise parce que le gouvernement turc n’avait pas fait les démarches nécessaires pour résoudre la question kurde ni pour mettre en place un processus de démocratisation. Le co-président du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) a quant a lui communiqué qu’il ne s’agissait pas d’une décision soudaine, ajoutant qu’ils avaient à plusieurs reprises averti le gouvernement qu’il ne prenait de mesures concrètes pour le processus de paix et que cela aurait des conséquences.