Les fouilles du charnier dans lequel gisent le corps d’Ali Yildiz ainsi que ceux de 18 autres maquisards assassinés par des tirs de tank en avril 1997 commenceront ce vendredi 12 août au matin. Cet engagement pris par les autorités turques est une victoire importante car il est une reconnaissance implicite des crimes commis par l’Etat et ouvre la voie à l’exhumation d’autres fosses communes. C’est le fruit d’une lutte de longue haleine de Hüsnü Yildiz, grand frère de la victime qui mène une grève de la faim depuis 63 jours et qui la poursuivra jusqu’à ce que les ossements de son frère lui soient restitués.
La famille Yildiz ainsi que de nombreux sympathisants issus de divers mouvements politiques, syndicaux et culturels se sont donnés rendez-vous demain matin à 9h30 à l’endroit exact où se situe le charnier dans lequel se trouve Ali Yildiz, aux abords de la caserne de la gendarmerie de Cemizgezek.

Le rassemblement de ce vendredi 12 août à 15h devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles pour demander l’ouverture du charnier est suspendu.