Andrew Weissmann, à la tête du département juridique de la police américaine, a affirmé lors d’une conférence récente à Washington que l’élargissement des pouvoirs de la police dans le domaine de la surveillance du net était une « priorité majeure cette année ». Avec les lois actuelles, la police fédérale peut déjà obtenir un mandat judiciaire pour accéder à des communications en ligne. La proposition en cours d’élaboration exigerait des entreprises informatiques qu’elles permettent l’accès du gouvernement aux communications sous peine de lourdes amendes. Les grandes entreprises comme Google et Microsoft sont en général en mesure d’y répondre, mais le spectre n’est pas assez large et de nombreuses autres sociétés n’ont pas les moyens ou les capacités techniques d’une « mise sur écoute », et rechignent devant les surcoûts qu’elles impliquent.