Selon le dernier rapport du Service de la Politique criminelle (SPC), 6.671 mesures d’écoutes ont été exécutées en 2011, un chiffre en constante augmentation. Les GSM sont les plus exposés et représentent 69% des dossiers. Les écoutes sont le plus souvent ordonnées par les juges dans le cadre d’instructions relatives aux stupéfiants (39% des dossiers), devant les affaires d’organisations criminelles, les menaces d’attentat, les assassinats et les empoisonnements. Sur l’année examinée, 17.084 heures de conversation ont été écoutées, mais 10% seulement de celles-ci étaient jugées pertinentes et donc transcrites intégralement.