Jeudi, le tribunal de première instance de Bruxelles a jugé recevable mais non fondée l’action en justice introduite deux jours plus tôt par Infrabel, la société gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, contre Michel Abdissi, le président de la CGSP Cheminots. Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire avait assigné le syndicaliste devant l’instance bruxelloise afin de réclamer une amende de 1.000 euros par personne et par infraction si des voies ferrées étaient occupées par des individus lors des actions prévues par le syndicat socialiste ce mardi 10 octobre.

Malgré cette décision, Infrabel entend maintenir la pression sur les grévistes. Elle a déposé une nouvelle requête unilatérale en justice. Requête reçue favorablement. Elle est cette fois dirigée non plus contre le dirigeant syndical, mais contre « quiconque » se trouvera en situation de compromettre la sécurité du rail. Les personnes qui se rendent sur les voies pour bloquer les trains pourront être condamnés à payer 1.000 euros d’astreinte.

Grève à la SNCB (archive)

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