La police belge ne peut plus faire usage de chiens «en première ligne» lors des manifestations ou des émeutes en raison d’un nombre trop important d’incidents, est-il indiqué dans une circulaire de la ministre de l’Intérieur. L’utilisation des chevaux est elle aussi soumise à des règles plus strictes. L’analyse d’images d’incidents a montré que même des agents très bien entraînés ne contrôlaient pas suffisamment leurs chiens, au point que des agents ont parfois même été mordus par des chiens stressés. Il est en revanche encore permis aux policiers d’utiliser des chiens pour des contrôles plus statiques, comme moyen préventif ou de dissuasion.