Saint-Gilles pilote le premier projet belge de transversalité entre commune, police et quartiers pour garantir la sécurité dans ses rues. Première belge, UNEUS (pour UNion pour un Environnement Urbain Sécurisé) coordonne police, parquet et commune pour assurer un suivi permanent de la petite délinquance autour de la place Bethléem, du square Jacques Franck et sur une bonne moitié du territoire de la commune.

La trentaine d’agents intégrés à UNEUS est établie au koban (commissariat de proximité inspiré du modèle japonais) du Parvis. Plutôt que de passer continuellement d’une intervention à l’autre, d’un vol à une bagarre, ils ont désormais le temps d’approfondir les dossiers. En se promenant dans les quartiers, ils établissent des liens avec les habitants, les commerçants voire les malfaiteurs. «Le masque d’anonymat n’existe plus», assure Filip Bombaert, commissaire au koban UNEUS. «Aujourd’hui, on connaît les auteurs. Et ils le savent. Si un fait est signalé avec une description, on retrouve facilement le suspect».

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