La police belge a procédé l’an dernier à 7.475 mesures d’écoutes téléphoniques dans le cadre de 956 instructions judiciaires. C’est 5% de plus qu’en 2016, et un record. Ce nombre, qui était de 5.590 en 2011, ne cesse en effet d’augmenter, notamment en raison de la « lutte contre le terrorisme ». Ces écoutes ont coûté à l’Etat 6 millions d’euros, contre encore 13 ou 14 millions d’euros les années précédentes. Une différence due à un accord passé avec les opérateurs, qui fonctionnent désormais en partie sur une base forfaitaire, à laquelle s’ajoutent des prestations tarifées.

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