Les quatre membres de notre Secours Rouge accusés de « participation à activité terroriste » (d’avoir apporté une assistance au Parti communiste politico-militaire), peuvent espérer un non-lieu, rapporte « Le Soir » dans son édition d’hier. Trois ans après le début de l’enquête, deux ans jour pour jour après les arrestations et perquisitions, aucun indice de culpabilité autre que celui qui a déclenché l’enquête (la découverte de photos d’identité des inculpés cachées chez un des inculpés du procès PCPM en Italie) , et cela malgré un travail policier colossal (cinq ans de communications téléphoniques passées au crible, commissions rogatoires en Italie et en Suisse, etc.). La porte-parole du parquet fédéral a indiqué au journaliste du « Soir » que le substitut Bernard Michel devrait présenter son réquisitoire à la Chambre du conseil en septembre. C’est cette Chambre du conseil qui décidera si il y aura matière à procès ou non.