Mercredi, plus de 1000 tribaux indiens s’étaient réunis devant le bâtiment du Congrès à Brasilia. A travers le pays, des centaines d’autochtones ont bloqué des autoroutes et ont occupé des bâtiments officiels pour s’opposer à la diminution de leurs droits sur leurs terres ancestrales. Ces droits sont continuellement menacés par des agriculteurs (soutenus par des politiciens locaux) mais aussi par les récentes propositions législatives du Congrès visant à faciliter l’investissement privé dans les régions tribales. Les tensions se sont ravivées depuis que le gouvernement a expulsé 7000 fermiers et leurs familles d’un territoire indien dans l’état de Mato Grosso plus tôt cette année. Mercredi, la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les centaines d’Indiens qui tentaient de prendre d’assaut le bâtiment du Congrès.