Le parquet de Bruxelles a requis jeudi après-midi un an de prison à l’encontre de deux dockers qu’il accuse d’avoir lancé des pavés sur la police lors de la manifestation nationale du 6 novembre dernier. Les deux ouvriers nient toute implication et réclament l’acquittement. Les deux dockers, l’un travaillant à Zeebrugge et l’autre à Anvers, ont bien participé à la manifestation nationale du 6 novembre. Alors que le cortège allait se disloquer, le docker de Zeebrugge a appris que des affrontements avec la police avaient lieu loin du lieu où il se trouvait. « J’étais dans un café avec quelques collèges », a-t-il affirmé. « Ensuite, alors que je me dirigeais vers la gare du Midi, j’ai été contrôlé par un policier qui a affirmé que j’avais lancé des pavés. » L’homme nie avec insistance son implication dans les émeutes.

Le deuxième docker, celui d’Anvers, a admis être présent du côté de la Porte de Hal, là où les incidents ont éclaté. « Par curiosité, j’ai regardé », a-t-il affirmé. « Je suis resté là pendant une demi-heure avant que la police ne charge. Je me suis mis à courir, je suis tombé et je me suis blessé. Alors que j’allais être embarqué en ambulance, la police m’a demandé ma carte d’identité, tout en affirmant que j’avais jeté des pierres. » Ce docker nie aussi son implication dans les émeutes et son avocat a réclamé l’acquittement. Jugement le 8 janvier.