Un tribunal de Bogota a ordonné la libération immédiate des 13 personnes accusées d’appartenance à l’ELN, et d’implication possible dans des attaques à la bombe à Bogota cette année. David Camilo Rodriguez, Heider Anderson Lamprea Flórez et Gerson Yocumal, étaient accusés de « crimes de rébellion, de terrorisme et de violence contre fonctionnaire », et dix autres jeunes militants du Congrès des Peuples de « fabrication, trafic et possession d’armes et de munitions à l’usage exclusif de l’armée et délit de violence contre un fonctionnaire public » ainsi que de participation dans les émeutes à l’université.

Tous avaient été arrêtés par les autorités le 8 juillet dans le cadre des enquêtes menées par deux attentats à la bombe survenus à Bogota le 2 juillet (voire notre article). Le juge a décidé que les conditions d’un procès équitable n’étaient pas réunies et a annulé les mesures de détention. Le tribunal reproche notamment au procureur de n’avoir pas correctement individualisé les dossiers des 13 personnes arrêtées.

Les militants du Congrés des peuples au tribunal

Les militants du Congrés des peuples au tribunal