En présence massive de sympathisants et de nombreuses organisations, le tribunal a refusé d’entendre des témoins et des interventions vidéo de la défense. Les anti-OGM et leurs avocats ont donc unanimement décidé de quitter la salle d’audience. Lors de ce procès, aucun juge d’instruction indépendant n’a été nommé, ce qui est très inhabituel. Le procureur a par ailleurs contribué à politiser le procès en inculpant 11 libérateurs pour association de malfaiteurs. C’est également le ministère public qui a directement cité à comparaitre. L’instruction a donc été uniquement menée à charge des inculpés. Les parties civiles, dont ILVO, VIB, Université de Gand, HoGent, ont quant à elles plaidé et demandé des dédommagements. Le jugement par défaut se tiendra le 12 Février. En cas de condamnation, les libérateurs de champs OGM feront opposition.