La torture a de nouveau été utilisée lors de l’opération policière du début de l’année contre les jeunes militants de la gauche indépendantiste basque. Les policiers lui ont arraché les vêtements et l’ont aspergé d’eau froide. Les policiers l’ont fait monter complètement dénudée sur un tabouret où ils lui ont appliqué de la vaseline sur l’anus et la vagin et qu’il lui ont introduit le manche en bois. Beatriz Etxebarria, comme les autres, est restée durant toute la période
de mise au secret avec un masque sur les yeux et elle dénonce que tandis qu’ils lui versaient de l’eau dans les mains, elle entendait un bruit qu’ils simulaient être des décharges électriques. Ses tortionnaires lui ont aussi mis un sac plastique sur la tête et l’ont serré serré jusqu’à l’asphyxie.