Le gouvernement français avait hier prétendu vouloir ouvrir un dialogue avec les occupants de la ZAD (Zone à Défendre, terrain occupé contre la construction par Vinci de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes). Les occupants avaient fait savoir qu’ils ne participeraient à aucune médiation tant qu’il n’y aurait pas de retrait de la police de la zone, ce que le ministre a refusé.

L’équipe médicale de la ZAD a communiqué qu’il y avait actuellement une centaine de blessés parmis les opposants à l’aéroport, dont une trentaine de blessés graves, la plupart touchés par des éclats de grenades assourdissantes : des morceaux de métal et de plastique restent coincés dans les chairs provoquent hématomes et infections. Les blessés sont touchés au ventre, aux jambes, un d’entre-eux risque de perdre un oeil.

Les arrestations sont quotidiennes, deux manifestants ont été inculpés d’exhibitionnisme sexuel pour avoir manifesté nus face à la police, ce qui est passible d’un fichage à vie, ils voulaient dénoncer la vulnérabilité des manifestants face aux armes de la police.

En France, les actions de solidarité se multiplient avec par exemples des tags sur des permanences du PS et contre des batiments de préfecture.

0228.jpg