Vingt-neuf militants de Greenpeace, dont un Belge, ont été interpellés lundi après avoir pénétré dans la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) pour dénoncer des failles dans la sécurité. Les militants sont entrés sur le site vers 05H00 du matin et ont déployé deux banderoles au niveau des réacteurs 1 et 3 où l’on pouvait lire: « Tricastin: accident nucléaire » et « François Hollande: président de la catastrophe? » Plus tôt dans la nuit, Greenpeace avait diffusé le même message sur la façade des bâtiments avec un vidéo-projecteur. Le gouvernement français étudie la mise en oeuvre de « sanctions pénales plus lourdes » en cas d’intrusion sur un site nucléaire, ce que souhaite EDF qui va « porter plainte pour violation de domicile comme les fois précédentes » après une dizaine d’intrusions de ce type.

Greenpeace Tricastin

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