Au troisième jour du procès antiterroriste « de la dépanneuse » ou « des mauvaises intentions », le tribunal s’est attelé à définir la nature de la “mouvance anarcho-autonome francilienne” à laquelle, selon l’accusation, appartiendraient les prévenus. Il a été procédé à la lecture d’actions attribuées à cette « mouvance », y compris des actions réalisées lorsque les prévenus étaient en prison. Aucun d’entre eux ne se réclame de cette “mouvance”. Au contraire: elle est pour eux une construction policière. Prochaine audience: lundi.