La chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a rejeté jeudi l’appel formé par Georges Ibrahim Abdallah après le rejet d’une demande de libération. Le 5 novembre, le tribunal d’application des peines avait refusé, pour la neuvième fois, de remettre Georges en liberté, décision dont son avocat avait fait appel. Pour lui, la décision de la cour d’appel est « très régressive » dans ses motivations, par rapport à celles rendues précédemment. La demande a été déclarée irrecevable au motif que Georges Ibrahim Abdallah n’avait pas fait préalablement l’objet d’un arrêté d’expulsion. Mais la cour d’appel a ajouté à cet argument le fait que l’ancien militant « ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné » (les actions des FARL) et qu’il n’avait pas indemnisé les ayant-droit des victimes.

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