Contrôles aléatoires des bagages avec des fouilles éventuelles par les agents de sécurité, possibilité pour ceux-ci de circuler à bord des trains sans leur uniforme, fouille (« palpation ») des passagers : le projet de loi relatif à la lutte «contre le terrorisme et contre la fraude dans les transports» d’un député PS veut donner des bases juridiques étendues aux services de sécurité de la SNCF et de la RATP en transposant le régime des services chargés de contrôler la sécurité dans les stades.

La proposition de loi, qui sera débattue le 17 décembre au parlement, a été chaudement soutenue par le premier ministre Valls. Ce projet de loi avait été déposé début octobre, soit avant les attentats du 13 novembre. Sa dimension sécuritaire faisait suite à l’attentat avorté dans le Thalys du 21 août, et à la réunion dans la foulée des ministres européens des Transports ou de l’Intérieur. Le texte ne reprend pas l’installation des portiques de sécurité dans les gares françaises desservies par le Thalys mais le Premier ministre a confirmé, ce mardi matin, leur installation – a priori d’ici au 20 décembre – et ajouté que le même dispositif doit être mis en place dans les autres gares desservies par le Thalys en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne.

Patrouille de vigiles de la SNCF

Patrouille de vigiles de la SNCF