Jean-Jacques Picot, éboueur de 56 ans et son collègue Christian Garnier, 58 ans, ont été mis à la retraite d’office pour un « vol » de camion-poubelle le 25 mai. Ce jour-là, ils ont récupéré une benne à ordures pour en déverser le contenu devant le siège de La République en marche. Tracés par une puce de géolocalisation, ils avaient été interceptés par la police et mis en joue. La fédération des Services publics de la CGT assumait collectivement cette action. Au même moment, une centaine de cheminots, énergéticiens et cheminots investissaient les locaux visés et coupaient l’eau, le gaz et l’électricité.

Une première sanction judiciaire tombe en juillet. Le procureur propose aux deux agents d’éviter le procès s’ils plaident coupable. Ils acceptent, chacun écope de 70 heures de travaux d’intérêts généraux. Mais le conseil disciplinaire de la ville de Paris est saisi de l’affaire et, faute d’accord, la décision revenait à la secrétaire générale de la ville qui décide la mise à la retraite d’office. Un recours a été déposé.

L'arrestation des deux syndicalistes, le 25 mai dernier

L’arrestation des deux syndicalistes, le 25 mai dernier