A 6h15, jeudi matin, cinq escadrons, soit 500 gendarmes mobiles, avec drone et hélicoptère, sont entrés dans le bois Lejuc pour en déloger quelque quinze occupants. En fin de matinée, les derniers « hiboux », ainsi qu’ils se sont baptisés, étaient descendus des arbres dans lesquels certains étaient perchés. Les bulldozers de la société Andra, gestionnaire du site, étaient alors entrés en action pour détruire les cabanes déjà érigées.

Au cœur du village, la « maison de résistance » était prise d’assaut par plusieurs dizaines de gendarmes mobiles. Enfonçant une porte et une fenêtre, ils pénétraient dans ce qui sert de point de ralliement. La trentaine de militants présents se réfugiait dans la mezzanine, certains sur le toit, jetant des pierres sur les forces de l’ordre. La mairie, à une centaine de mètres, devait recevoir aussi quelques projectiles. A 16 heures, les gendarmes quittaient finalement les lieux, emmenant avec eux de nombreux opposants. Six gardes à vue étaient toujours en cours ce vendredi. Un opposant devait être jugé en comparution immédiate dans la journée.

La

La