Dans une circulaire publiée le 30 janvier, le gouvernement français souligne ‘les risques d’incidents ou d’éventuelles menaces sur l’outil de production en cas de radicalisation d’un conflit’. Dès lors, les services de renseignements de la police ont reçu comme instruction de ‘suivre au plus près les entreprises en difficulté afin d’anticiper une éventuelle radicalisation des mouvements sociaux’. Manuel Valls, ministre de l’intérieur, a récemment déclaré qu’il ne pouvait pas admettre les explosions sociales. D’ailleurs, un délégué CGT de l’usine Renault à Flins (Yvelines) le confirme: ‘Il y a de plus en plus de présence policière autour de l’usine avec plusieurs voitures banalisées. La police a contacté les délégués syndicaux’.