Il y a quelques jours, les avocats du ‘groupe de Tarnac’ dont les membres sont accusés d’avoir saboté une ligne TGV en 2008, avaient obtenu l’accès aux numéros de téléphone des policiers ayant pris part à la filature de deux des accusés, filature sur laquelle repose l’accusation. Hier, un des avocats a annoncé que l’analyse du trafic téléphonique sur l’antenne installée au pied du lieu du sabotage montre qu’il n’y avait pas de policiers à cet endroit à 4h du matin dans la nuit du 7 au 8 novembre. Or, un policier de la sous-direction antiterroriste affirme qu’il y a vu le véhicule de Julien Coupat. Dès lors, ‘C’est la preuve que la version policière ne correspond pas à la réalité. C’est un élément de plus qui démontre que la version policière est totalement imaginaire et a été fabriquée’ a déclaré la défense. Cette dernière a également annoncé le dépôt d’une plainte pour subornation de témoin contre les policiers de Clermont-Ferrand, les accusant d’avoir fait pression sur un témoin quelques jours après les faits.