Depuis le 15 novembre 2008, la justice enquête sur des sabotages de lignes de TGV. Ceux-ci ont été attribués à un groupe de jeunes de Tarnac, en Corrèze, et vingt d’entre eux avaient été interpellés à l’époque. Pour la plupart rapidement libérés, neuf activistes ont néanmoins été mis en examen et cinq ont été écroués. Julien Coupat (leader désigné du groupe) est resté en prison durant plus de six mois et a été libéré en mai dernier, placé sous contrôle judiciaire.

Ce mardi matin, à 6h30, la sous-direction antiterroriste de la direction centrale de la police a arrêté un jeune homme à son domicile à Tarnac et l’a aussitôt placé en garde à vue. Une perquisition a été effectuée chez lui dans la matinée. Il ne serait pas accusé d’être complice des sabotages mais de falsification de documents d’identité.