Hier, Georges Ibrahim Abdallah était convoqué à comparaître au tribunal de Grande Instance de Tarbes pour refus de prélèvement d’ADN. Le prisonnier révolutionnaire militant de la cause palestinienne et emprisonné depuis plus de 25 ans en France, est arrivé au tribunal les pieds menottés, escorté par les forces de police. Il avait décidé de ne pas se faire représenter par son avocat. L’audience s’est avérée risible, la juge ne connaissant absolument pas le dossier et multipliant les erreurs (elle a affirmé qu’il était né en Algérie, alors qu’il est né au Liban). Une des clés du procès était que le prisonnier avait refusé de donner son ADN, sachant qu’on le lui avait prélever en 2003. Absurdement, la juge a déclaré que c’était à lui de le prouver! Après un délibéré de quelques minutes, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à trois mois de prison, cumulés à sa peine de perpétuité.

Une cinquantaine de personnes s’étaient rassemblées pour exprimer leur solidarité. Des calicots avaient été déployés devant le palais de justice, devant un grand nombre de policiers. A l’annonce du verdict, ils ont exprimé leur mécontentement et scandé ‘Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah‘.