Organisé en marge de la COP21, le rassemblement avait été interdit par les autorités dans le cadre de l’état d’urgence. La manifestation s’était toutefois tenue et avait donné lieu à des échauffourées. Plus de 300 personnes avaient alors été placées en garde à vue dimanche puis relâchées lundi (voir notre article).

Dans la première affaire, jugée en comparution immédiate, le prévenu de 28 ans a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir jeté une bouteille en verre en direction d’un policier, le blessant légèrement à la lèvre, sur la place de la République. Il a avoué avoir jeté une canette métallique, sans viser personne. Son avocate avait fait valoir que le prévenu, qui avait bu et qui tranchait avec ses vêtements clairs et son encombrant sac à dos au milieu de personnes cagoulées et vêtues de noir, n’était « pas là pour casser ». Dans l’autre affaire, c’est une jeune femme de 25 ans que le tribunal a condamnée à une amende de 1.000 euros pour avoir refusé de laisser prendre ses empreintes digitales. Le jeune homme comme la jeune femme ont aussi été reconnus coupables de ne pas avoir obéi à l’ordre de dispersion de la police, qu’ils avaient dit ne pas avoir entendu.

Une des 300 arrestations place de la République

Une des 300 arrestations place de la République