Lors du conflit de 173 jours de grève sur 5 communes des Hauts-de-Seine, la direction de La Poste a tout fait pour empêcher les facteurs et les factrices de revendiquer et d’obtenir gain de cause. Le bilan répressif dans le cadre de cette grève est sans précédent :
– Olivier Rosay, représentant départemental SUD 75, sanctionné de deux ans de mise à pied,
– Stéphanie Le Guen, représentante départementale SUD 75, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l’Inspection du Travail, La Poste fait appel au Ministère du travail de cette décision,
– Bruno Bernadin, représentant départemental SUD 75, 3 mois de mise à pied,
– Mohamed Ziani, représentant CT 92 et CHSCT, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l’Inspection du Travail, La Poste fait appel au Ministère du travail de cette décision,
– Gaël Quirante, secrétaire départemental SUD 92, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l’Inspection du Travail, La Poste fait appel au Ministère du travail de cette décision,
– Diego Ceccon, représentant SUD Rueil-Malmaison, deux ans de suspension de fonction demandés,
– Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint SUD 92, La Poste demande sa révocation,
– Xavier Chiarelli, secrétaire départemental adjoint SUD 92, trois mois de mise à pied,
– Patricia Avice, représentante SUD La Garenne-Colombes, trois mois de mise à pied,
– Brahim Ibrahimi, représentant départemental adjoint SUD 92, trois mois de mise à pied,
– Thibault Chevalier, représentant SUD Bois-Colombes, licenciement prononcé par La Poste, annulé par le Tribunal des Prud’hommes qui ordonne sa réintégration.

Rassemblement le 17 décembre devant le Ministère de l’Economie (métro L. 6 ou L. 14 Bercy) à 18h30