La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné non seulement la torture lors de l’attaque de l’école DIAZ, mais également le fait qu’il n’y ait pas de législation contre la torture en Italie. La Cour a également souligné que l’impossibilité d’identifier les bourreaux parmi les policiers venaient du refus de la police de coopérer. Ce jugement fait suite à la plainte d’un manifestant qui avait 62 ans à l’époque, Arnaldo Cestaro, qui a été battu par les policiers : 1 bras, une jambe, et 10 côtes cassés. L’Italie devra lui payer 45.000€ de dédommagements, et ce procès pourrait faire jurisprudence dans d’autres plaintes faisant suite au sommet de Gènes. 31 personnes sont en attente de leurs appels concernant les tortures aux casernes de Bolzaneto. Un syndicat policier a réagit à cette condamnation : « Diaz, ce n’est pas une belle histoire, mais il ne faut pas exagérer ».

Une loi devant punir la torture a été déposée il y a deux ans en Italie, et n’a toujours pas été adoptée.

Le film ‘DIAZ – Don’t Clean Up this Blood’ avait tenté de raconter les traitements inhumains de la police contre les manifestants. Malgré des scènes insoutenables, le réalisateur avait reconnu avoir rendu moins violentes certaines scènes car « personne n’y aurait cru » si elles avaient été fidèles à la réalité.

Une photo prise après la 'perquisition de Diaz' en 2001.

Une photo prise après la ‘perquisition de Diaz’ en 2001.