Le centre Salduz de Mons, entré en activité le 1er janvier dernier, pourrait fermer ses portes car celui-ci est considéré comme un gouffre financier. Tenu en permanence par 6 à 12 policiers, le centre Salduz montois est situé dans l’enceinte du parquet. Mais depuis l’entrée en vigueur de la loi Salduz, le nombre d’interpellations a chuté de 30 à 40%. Lorsque les gens ne sont pas pris en flagrant délit, on ne les interpelle plus: on les convoque à une date ultérieure. Mais certains d’entre eux ne se présentent jamais. Il ne serait pas rare que plusieurs policiers soient en stand-by au centre pour une seule interpellation. Ce manque de « rentabilité » est aggravé depuis que les avocats ont décidé de ne plus intervenir lors des procédures Salduz.