Suite à la manifestation interprofessionnelle parisienne du 19 mars ayant réuni 350.000 personnes et dont la dispersion était prévue place de la Nation, et alors que plusieurs milliers de manifestants étaient encore sur la place, la police a procédé a des charges de dispersion alors que l’énorme manifestation se terminait tranquillement. Un dispositif policier impressionnant était en place et les accès au métro comme à la place étaient condamnés: en fait, tout cela ressemblait à la mise en place préméditée d’une véritable souricière. Les jeunes restés sur la place à écouter de la musique se sont fait gazer et charger. En moins d’une heure, 300 personnes étaient arrêtées et 49 sont passées de la simple interpellation à la mise en examen: tout semblait organisé pour accélérer les procédures ‘judiciaires’. Aux arrestations musclées s’ajoutent les violences contre des dizaines de jeunes manifestants sur la place et aux abords du lieu de dispersion. Les personnes poursuivies seront jugées les 6 avril et 4, 5, 9 et 22 mai pour violence avec arme par destination à l’encontre de personnes dépositaires de l’ordre public, outrage, rébellion…