Selon le « rapport de transparence » publié par Twitter, la Turquie a été au premier semestre 2015 (du 1er janvier au 30 juin) la championne du monde des demandes de suppression de contenus sur le réseau, avec 408 requêtes ordonnées par ses tribunaux sur un total mondial de 442. L’autorité turque de régulation de l’internet (BTK) a infligé en plus à Twitter une amende de 150.000 livres (47.000 euros) pour n’avoir pas retiré des contenus faisant « l’apologie du terrorisme ».

Le BTK reproche à Twitter de ne pas avoir supprimé « malgré les mises en garde, des contenus (faisant) l’apologie du terrorisme, appelant à prendre pour cible les forces de sécurité ». Le réseau Twitter est régulièrement mis en cause par le président Erdogan. Confronté à un scandale de corruption sans précédent pendant l’hiver 2013, Erdogan, alors Premier ministre, avait promis de « supprimer » le réseau. Son gouvernement avait momentanément bloqué le réseau de microblogging et YouTube afin d’éviter la diffusion d’informations mettant en cause son entourage.

Répartition des

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