Hier, nous vous annoncions l’arrestation de deux membres du PKK pour avoir prononcé un discours à Diyarbakir le 30 novembre. Aujourd’hui, une instruction judiciaire a été lancée contre huit membres du parti récemment revenus en Turquie en provenance des camps de réfugiés du Kurdistan irakien à l’appel de leur leader Abdullah Ocalan. Le bureau du ministère public de Diyarbakir les accuse d’avoir ‘fait la propagande d’une organisation terroriste’ et ‘l’apologie du crime et des criminels’. Les suspects ont témoigné devant le chef du ministère public, affirmant que leurs déclarations ne contenaient aucun élément criminel et qu’ils oeuvraient pour la paix. Le discours avait été prononcé lors d’une conférence de presse de l’Association des Droits de l’Homme. La porte-parole du groupe, Gülbahar Cicekci y avait affirmé que la position du gouvernement pour une solution dans le problème kurde était, depuis le départ, celle du déni et de la destruction. Elle avait également dit que, de l’autre côté, le PKK s’était toujours efforcé d’apporter une solution pacifique et démocratique.