Edward Snowden pourra donc rester 3 années supplémentaires en Russie. Les révélations sur le fonctionnement des renseignements américains peuvent donc reprendre de plus belle. Aujourd’hui, l’information concerne l’antivirus de la NSA. Les services secrets ont été chargés de concevoir un antivirus très inspiré, le nom de ce programme est MonsterMind. L’antivirus chargé de détecter les cyber-menaces contre les intérêts américains doit donc non seulement protéger l’intérêt en question, mais également contre-attaquer et infecter la machine soi-disant émettrice de l’attaque. Seulement, depuis plusieurs années les pirates informatiques ne lancent plus leurs attaques depuis leur divan, ils se cachent derrière des proxys et asservissent des centaines de machines appartenant à des « civils » pour protéger leur anonymat en redirigeant leurs données à travers d’autres ordinateurs. La NSA ne semble pas l’avoir comprit puisque la contre-attaque de l’anti-virus attaque la première IP détectée, qui a en fait peu de chance d’être le réel attaquant. L’exemple donné par Edward Snowden évoque à lui seul le problème de cette merveille technologique « Vous pouvez avoir quelqu’un en Chine, par exemple, qui lance une attaque en la faisant transiter par une adresse en Russie. Et alors nous nous retrouvons à contre-attaquer et à nous en prendre à un hôpital en Russie ». Dernier détail : Monstermind est pratiquement automatique et ne nécessite pas d’intervention humaine pour contre-attaquer.