Jeudi 15 juin, Hêlîn Qereçox (Anna Campbell) est tombée à Afrin lors d’un raid aérien mené par les forces turques. Originaire de Lewes, dans le Sussex de l’Est (Sud de l’Angleterre), elle est arrivée au Rojava en mai 2017 et y a suivi le cours d’entraînement militaire obligatoire d’un mois du YPJ pour rejoindre ensuite une division d’infanterie, composée de combattants kurdes et internationalistes.

« Après les premières attaques contre Afrin, le camarade Helîn a insisté pour rejoindre l’opération de défense d’Afrin », a déclaré Nesrin Abdullah, commandant et porte-parole des YPJ. « Le martyre de Hêlîn est une grande perte pour nous car avec son âme internationale, son esprit révolutionnaire qui démontre le pouvoir des femmes, elle a exprimé sa volonté dans toutes les actions qu’elle a accomplies… Au nom des unités de défense des femmes YPJ, nous exprimons nos plus sincères condoléances à [sa] famille et nous promettons de suivre la voie qu’elle a suivie. Nous la représenterons dans l’ensemble de nos luttes… Pour nous, en tant que YPJ, le camarade Helîn sera toujours un symbole en tant que femme internationaliste pionnière. Nous allons vivre selon ses espoirs et ses croyances. Nous poursuivrons pour toujours son but de lutter pour les femmes, pour les communautés opprimées. »
Hêlîn était une militante engagée et luttait depuis longtemps dans sa ville et en Angleterre.

Hêlîn Qereçox

Hêlîn Qereçox

Au mois de juin prochain, la STIB lancera son premier test de caméras « intelligentes », un système de détection en temps réel en cas de passage aux portillons de plusieurs personnes (par accolement). Ce système utilisera les caméras existantes placées à proximité des portillons, associées au software permettant de détecter le passage des portillons par plusieurs personnes alors qu’une seule validation a été effectuée. Dès détection d’un passage multiple, le système déclanchera une transmission d’images et enverra une photo des personnes ayant franchi le portillon sur la tablette des agents présents dans la station.

Belgique : La STIB va tester un nouveau système de caméras « anti-fraude »

Vendredi dernier avait lieu une manifestation de 200 gazaouis rassemblés devant le mur frontalier pour protester contre le blocus qui dure depuis maintenant plus de dix ans. Ces manifestations se déroulent sur une base hebdomadaire. Au cours de la manifestation de vendredi dernier, les forces d’occupation israéliennes ont largué des bombes lacrymogènes sur les manifestants à l’aide de drones. Il s’agirait, selon des sources militaires, d’une opération expérimentale. Au moins deux personnes ont été blessées lors d’affrontements dans le cadre de cette manifestation et huit autres gazaouis le furent par des tirs israéliens dans des manifestations tenues ailleurs dans l’enclave.

La bande de Gaza fait face à une crise humanitaire grave depuis plusieurs mois, les habitants étant confronté à un manque d’eau, d’énergie et de soin de santé. Sur plus 1000 personnes décédées depuis la mise en place du siège par l’armée israélienne, 450 le seraient à cause du manque de soin.

Drone israélien

Drone israélien

Le mercredi 14 mars, Marielle Franco, conseillère municipale du PSOL à Rio de Janeiro et son chauffeur, Anderson Pedro Gomez, ont été assassinés en plein centre de Rio de Janeiro. Marielle Franco était une militante féministe, fortement engagée pour la promotion des femmes noires et combattant les violences policières et plus particulièrement les politiques sécuritaires et répressives de Michel Temer dont l’occupation militaire des Favelas. Actuellement, les soupçons se portent sur la Police Militaire (PM) qui contrôle la ville depuis le 16 février, date de sa mise sous tutelle par le gouvernement fédéral de Michel Temer (droite). Le 10 mars, Marielle Franco avait révélé les assassinats, par le 41ème bataillon de la PM, de deux jeunes dont les corps avaient été jetés dans une décharge. Le 41ème Bataillon, aussi appelé « le Bataillon de la mort », est le détachement policier ayant à son actif le plus de crimes. La veille de son exécution, elle dénonçait une fois de plus un assassinat attribué à la PM, celui de Matheus Melo, 23 ans, exécuté dans le Favela de Jacarezinho, un des plus grand Favelas de Rio de Janeiro.

Le jeudi 15 mars, 50.000 personnes ont manifesté dans les rues de Rio de Janeiro, quelques 30.000 à Sao Paulo et des milliers d’autres dans d’autres grandes villes du pays.

Mardi 20 mars, une manifestation pour Marielle Franco est organisée à Bruxelles. (évènement facebook)

Marielle Franco

Marielle Franco

Le mercredi 7 mars, le Secours Rouge Belgique rendra hommage à Ivana Hoffmann et aux internationalistes tombé.e.s au Kurdistan. Cette soirée, organisée au local Sacco-Vanzetti à Saint-Gilles, sera également l’occasion de présenter les bataillons de femmes du kurdistan ainsi que la campagne Shengal en soutien aux combattantes de Shengal et du Rojava (Afrin, Kobane et Cizre).
shengal.xyz

Commémoration Ivana Hoffmann

Commémoration Ivana Hoffmann

Vendredi 24 et samedi 25 février, de multiples attaques coordonnées au cocktail molotov ont été menées contre la police anti-émeute dans le quartier d’Exarchia à Athènes en solidarité avec le militant anarchiste Konstantinos « Dinos » Yigtzoglou.

Dinos Yigtzoglou a été arrêté en novembre 2017 dans le cadre de l’affaire de l’attaque par lettres piégées contre l’ancien premier ministre Lucas Papademos (voir notre article) et était détenu depuis à la prison de Korydallos. Pour s’opposer à son transfert vers la prison de Larisse, il a commencé une grève de la faim le 21 février pour demander son transfert permanent à la prison de Korydallos. Le 25 février, la police a emmené de force Dinos Yigtzoglou vers la prison de Larrisa. En réaction une action d’occupation des prisonniers de Korydallos a eu lieu pour demander son retour. Suite à ce transfert de force, Dinos Yigtzoglou a débuté une grève de la soif.

Attaques en solidarité avec Konstantinos

Attaques en solidarité avec Konstantinos

Le vendredi matin 16 février, une dizaine de manifestants antifascistes se sont fait déloger de la place Galvani qu’ils occupaient pour empêcher les membres du parti d’extrême droite Forza Nuova de s’y rassembler plus tard dans la journée. Dans l’après-midi, un peu avant l’heure du rassemblement prévu par Forza Nuova plusieurs centaines de militants antifascistes se sont rassemblés et ont défilé derrière une banderole « Bologne antifasciste » et « Le conseil municipal soutient les fascistes ». La police anti-émeutes a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène avant de charger. Cinq personnes ont été blessées, dont un policier et deux manifestants ont été arrêtés.

Les manifestations surviennent en pleine campagne électorale pour les élections législatives du 4 mars où les partis de droite bénéficient d’une nette avance dans les sondages.

Affrontements à Bologne entre policiers et antifascistes

Affrontements à Bologne entre policiers et antifascistes

George Mavrikos, le Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM), a vu sa demande de visa refusée par les États-Unis. George Mavrikos doit se rendre aux États-Unis en mars pour assister à un événement des Nations Unies à New York, où il est représentant permanent de la FSM, et pour participer en tant qu’orateur principal à la réunion annuelle des Organisations Syndicales membres et amis de la FSM qui se déroulera le même mois à Los Angeles.

Malgrè la procédure suivi pour l’obtention d’un visa auprès du système de demande de visa (ESTA), les autorités compétentes ont refusé la demande. Un courrier a été adressé à l’ambassade des États-Unis à Athènes et le Ministre des Affaires Étrangères de Grèce a également été informé, sans que cela n’aboutisse à une délivrance du visa. De leurs côtés, des organisations syndicales aux États-Unis ont envoyé une lettre de protestation au Secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, mais jusqu’à présent aucune solution n’a été trouvée. La réponse des autorités compétentes des États-Unis à toutes ces actions fût que le FSM devra tout d’abord solliciter d’être retiré du « Terrorist Travel System ».

George Mavrikos, Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Mondiale

George Mavrikos, Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Mondiale

Le samedi 3 février, 5000 personnes ont participé de manière non-violente à la manifestation autorisée « lutte contre la dictature en Turquie ». La police n’a autorisé que peut de temps avant la manifestation avec comme point de ralliement le Claramatte (lieu proche de Claraplatz, point de ralliement officiel) à 13h, et non à 14h. Ce qui a permis de considérer tout rassemblement sur le Claraplatz comme illégal. Toutes les personnes qui s’y rendaient étaient soumises à des contrôles et devaient se laisser prendre en photo. Deux personnes ont été arrêtées sur place. Cet harcèlement policier visait surtout les soutiens solidaires non-kurdes. Tou-te-s celles et ceux qui, aux yeux de la police, n’avaient pas « l’air d’être kurdes » encouraient le risque d’être poursuivi-e-s et arrêté-e-s. Plusieurs manifestant-e-s ont rapporté que des policer-e-s leur ont dit que cette manif n’était « pas pour les « suisses » et que seul-e-s les « kurdes » avaient l’autorisation d’y participer.

Avant même que la manifestation n’ait lieu, des unités de police cagoulées sont entrées dans un appartement du Revolutionärer Aufbau Basel, sans mandat de perquisition. Trois personnes en train de préparer la manifestation ont été provisoirement arrêtées et un calicot a été confisqué. Selon un témoin, la police aurait menacé les personnes présentes que ceux qui participeraient à la manifestation seraient arrêtés. Dès le début de a manifestation, des policier-es- cagoulé-e-s armé-e-s de fusils à balles en caoutchouc se sont dirigé-e-s vers la partie de la manifestation regroupant le plus de « non-kurdes » et ont tenté d’arracher un calicot aux manifestant-e-s. La police s’est heurtée à une résistance unie et s’est finalement retirée. Au final au moins 15 participant-e-s ont été arrêté-e-s. Tou-te-s ont été relâché-e-s depuis.

Manifestation pour Afrin à Bâle

Manifestation pour Afrin à Bâle

Une manifestation aura lieu ce jeudi 11 janvier au Rond-point Robert Schuman à Bruxelles pour protester contre la visite de Javad Zarif, ministre iranien des affaires étrangères.

Javad Zarif est invité à discuter avec des représentants français, allemand et britannique sur la préservation de l’accord sur le nucléaire alors que les manifestations et protestations de ces deux dernières semaines ont mené à l’arrestation d’au moins 3700 personnes, et plus de 25 tués. On apprend à présent la mort de détenus tués sous la torture dans les prisons iraniennes. Plus d’information sur la page facebook
Rendez-vous ce jeudi 11 janvier 2018 de 12h à14h au Rond-point Robert Schuman, 1000 Bruxelles

Manifestation contre la visite du ministre iranien des affaires étrangères

Manifestation contre la visite du ministre iranien des affaires étrangères