La géante marche de protestation prévu pour ce vendredi 27 par six centrales et fédérations syndicales a faillit tourner au drame. Très tôt ce matin à Cotonou, alors que les responsables syndicaux et les syndiqués membres de la Cstb, de la Csa-Bénin, de la Cgtb, de la Cosi-Bénin, de la Cspib et de la Fesyntra-Finances, se préparaient à descendre ensemble dans les rues de Cotonou, ils ont été encerclés dans l’enceinte de la bourse du travail et empêchés à coups de matraque et de gaz lacrymogène par un impressionnant contingent des forces de sécurité. Cette violente répression a fait dans le rang des manifestants une dizaines de blessés

La marche avait pourtant été légalement autorisée par la Mairie de la ville de Cotonou, mais aux dernières nouvelles, c’est le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral qui aurait pris des dispositions pour empêcher la marche. Outre la précarité de la vie dans les foyers et le manque d’emploi, les responsables des centrales et confédérations syndicales et leurs militants avaient prévus de dénoncer l’insécurité qui a refait surface, avec l’agression des voix discordantes au régime Yayi.

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Six organisations et Confédérations syndicales du Bénin ont appelé mardi les travailleurs à participer à une marche pacifique de protestation vendredi, contre les violations des libertés syndicales et réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Il s’agit notamment des secrétaires généraux de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB), de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Centrale des syndicats du secteur privé et indépendant du Bénin (CSPI), et de la Fédération des syndicats des travailleurs des finances (FESYNTRA-Finances).

Les atteintes aux libertés syndicales, publiques et d’expression se multiplient et l’insécurité prend des proportions alarmantes depuis un certain temps avec des tentatives d’assassinat des leaders d’opinion, dont le dernier cas est celui encore non élucidé du président de l’ONG ALCRER, Martin Assogba.

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Le personnel de sécurité du géant anglo-sud-africain Anglo American Platinum (Amplats) a procédé à des tirs de sommation et appeler la police pour disperser une foule en colère. Un groupe d’habitants a protesté à la mine de Mogalakwena (province du Limpopo, nord) pour demander des emplois permanents. Cinq camions ont été endommagés et l’entreprise a fait appel à la police nationale pour s’efforcer de ramener le calme dans la zone.

Rassemblement devant l'Anglo American Platinum

Rassemblement devant l’Anglo American Platinum

Le groupe sud-africain Shoprite qui avait licencié 3000 employés en Zambie en début de semaine, a annoncé ce vendredi les avoir réintégrés. Les dirigeants disent avoir fait l’objet de pression de la part du gouvernement qui aurait menacé Shoprite de révoquer son permis commercial si elle procédait à ces licenciements. La Zambie est le pays qui compte le plus de magasins (21) du distributeur dont le siège social est à Cape Town et qui logiquement pèse sur le marché de l’emploi. Konkola Copper Mines Plc, la filiale en Zambie de Vendeta Resources Plc, avait annoncé au mois de mai son intention de renvoyer 2000 employés et à la suite des discussions avec le gouvernement, l’entreprise était également revenu sur sa décision.

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La chaîne de magasins sud- africains Shoprite Checkers a décidé de renvoyer plus de 3.000 de ses employés de ses magasins en Zambie parce qu’ils s’étaient mis en grève lundi pour demander une augmentation de salaire. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a déclaré que le gouvernement n’a pas validé le licenciement des employés.

Piquet de grève chez Shoprite à Lusaka

Piquet de grève chez Shoprite à Lusaka

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Des policiers zimbabwéens ont dispersé à coups de bâtons une manifestation de femmes de mineurs protestant contre les salaires impayés de leurs époux, faisant quatre blessées graves, dont l’une est entre la vie et la mort dans l’unité de soins intensifs. Deux des manifestantes ont été arrêtées puis relâchées. Une centaine de femmes de mineurs de Hwange Colliery Company, la plus grosse société de charbonnage du pays, avaient organisé une marche pour réclamer les salaires en retard de plusieurs mois. Selon une radio d’information sud-africaine, les femmes avaient décidé de manifester elles-mêmes de peur que leurs maris ne soient licenciés s’ils participaient à une marche de protestation.

police zimbabwe

police zimbabwe

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A Bondoukou, dans la région du Zanzan, au nord est de la Côte d’Ivoire, les villageois manifestent suite à la destruction des sols arables et au refus de la société minière indienne Taurian (qui recherche du manganèse en éventrant le sol à la dynamite) à se limiter aux zones qui lui ont été concédées. Les agriculteurs locaux en colère qui voient leurs terres être illégalement exploitées et polluées à leur insu, ont subit l’intervention des forces de l’ordre et au moins quatre d’entre eux ont été arrêtés et embarqués par la gendarmerie. La société Taurian a dépassé les limites de 1000 km2 que lui confère la loi et que les 3 ans accordés pour l’exploration sont expirés .

manifestation côte d'ivoire

manifestation côte d’ivoire

Une réunion du Comité technique commerce, douane et libre circulation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a débuté ses travaux lundi à Abidjan en vue de mettre en place une carte d’identité biométrique pour permettre aux citoyens des pays membres de se déplacer dans l’espace sous-régional.

Cette carte permettra de supprimer le carnet de voyage et la carte de résident, mais elle rendra obligatoire l’identification biométrique de tous les citoyens de la Communauté qui souhaiteraient se déplacer dans l’espace CEDEAO. La CEDEAO regroupe 15 Etats, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Sénégal, le Liberia, la Sierra Leone, le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée (Conakry), le Niger, la Guinée- Bissau, la Gambie et le Cap Vert.

Le procès d’un groupe de 35 personnes accusées de violences liées à la contestation provoquée par la hausse des prix des carburants au Soudan s’est ouvert jeudi à Khartoum. Ces accusés font partie des centaines de personnes arrêtées depuis le 23 septembre. Ils sont accusés de destructions et de tapage, qui pourraient leur valoir entre 3 et 7 ans de prison. Le verdict est attendu dimanche.

Mercredi, 48 personnes arrêtées en marge du mouvement de contestation avaient été jugées, et certaines condamnées, Le gouvernement soudanais a fait état de l’arrestation de 700 « criminels » après les manifestations, dont certaines ont tourné au pillage, dénonçant une levée de subventions sur les carburants qui a fait bondir leurs prix de 60%. La répression aurait fait entre 34 (chiffre officiel) et plus de 200 morts. Jeudi, une cinquantaine de femmes et d’enfants ont manifesté pendant plusieurs heures dans le calme devant le siège des services de sécurité à Khartoum (photo) pour réclamer la libération des personnes arrêtées.

manifestation à Khartoum

manifestation à Khartoum

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Deux policiers sud-africains ont tiré à balles réelles à Cato Manor, tuant une jeune manifestante. Selon la version de la police, un véhicule de police s’est retrouvé encerclé par 500 personnes et a vu ses vitres brisées par des jets de pierres. La victime est une jeune femme de 17 ans, Nqobile Nzuzua. La population protestait contre le manque de logements, a expliqué Mnikelo Ndabankulu.

police afrique du sud

police afrique du sud