En moins de 24 heures, 19 attaques à l’explosif ont été réalisées dans plusieurs régions de la Colombie, ciblant principalement les forces de sécurité. 14 attaques avaient déjà été enregistrées mardi matin entre 4h00 et 9h00. Deux d’entre elles auraient impliqué des voitures piégées, une autre une moto chargée d’explosifs. Tous les actes recensés visent des postes de police ou des membres des forces de l’ordre. Ces attaques surviennent quelques jours après la tentative d’assassinat du sénateur Miguel Uribe, pris pour cible par balles. L’état-major central des FARC (la principale dissidence des FARC) a revendiqué cette offensive. Le groupe dénonce notamment la présence militaire américaine en Colombie, qu’il accuse d’être positionnée en vue d’un plan de déstabilisation du Venezuela.

EDIT: Ce sont au total 24 attaques, sous forme de fusillades, d’explosions de drones ou de voitures et motos piégées. Cette attaques ont fait sept morts et 28 blessés.

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Le 3 juin, la 15e Brigade de l’Armée colombienne, en coordination avec la Police Nationale et la Force aérienne, a engagé des combats dans le village Pueblo Nuevo, de la municipalité de Tadó, département de Chocó, contre des membres du Front Cacique Calarcá de l’ELN. Deux guérilleros présumés ont été tués et quatre autres capturés. Un sous-officier de l’armée a été tué dans la fusillade. Des armes, des grenades et des munitions ont été saisies.

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Les troupes du Groupe de Cavalerie Mécanisée N° 5 Maza ont conduit des opérations de sécurité dans le secteur de San Gerardo, zone rurale de Cúcuta, département de Norte de Santander. Au cours de ces opérations elles ont tué un membre présumé du Front urbain Carlos Germán Velasco Villamizar, de l’ELN, et capturé un autre. Une arme de poing et des éléments de communication ont été récupérés par les militaires.

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La filiale au Panama du géant américain de la banane Chiquita a annoncé jeudi le licenciement de ses travailleurs journaliers, après près d’un mois de grève sur fond de lutte contre la réforme des retraites adoptée par le Congrès, une délégation gouvernementale continue de négocier avec les syndicats, qui demandent le rétablissement d’un règlement antérieur lequel, selon eux, leur assurait de meilleures pensions et de meilleurs services de santé. Chiquita Panama, qui emploie environ 7000 personnes, a informé avoir procédé au licenciement de tous ses travailleurs journaliers pour «abandon injustifié du travail». La grève aurait conduit à «au moins 75 millions de dollars de pertes.

Le président de droite du Panama, José Raul Mulino, avait averti quelques heures plus tôt que des milliers d’emplois seraient perdus si la grève «illégale», commencée le 28 avril, se poursuivait. Le chef de l’Etat avait lancé cet avertissement quatre jours après qu’un tribunal panaméen eut déclaré «illégale» la grève des travailleurs de l’usine Chiquita de Changuinola, près de la frontière avec le Costa Rica. Le dirigeant syndical des travailleurs de bananeraies, Francisco Smith, a toutefois réaffirmé jeudi que la grève se poursuivrait de façon «indéfinie».

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Le Commandement spécial de la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM) et Direction de la lutte contre le terrorisme de la Police nationale péruvienne ont annoncé qu’une opération antiguérilla avait eu lieu le 11 mai près de la ville d’Alto Mantaro, où les forces de l’ordre se sont affrontées aux combattants du Parti communiste militarisé du Pérou (un héritier dudit « Sentier lumineux », dirigée par le « camarade Fernando »). Du matériel explosif et des équipements militaires auraient été saisis après cette confrontation, mais la contre-guérilla ne se prévaut d’aucune perte dans les rangs maoïstes.

Ce lundi 12 mai, le ministère de la Défense de l’Équateur a annoncé le déploiement de plus de 1 500 militaires pour traquer les dissidents de la guérilla colombienne des FARC. 11 soldats ont été tués vendredi lors d’une opération visant l’exploitation minière illégale (notre article ici). Des membres des forces spéciales, des services de renseignement et de lutte contre le terrorisme seront chargés dans la forêt amazonienne de « localiser et de neutraliser les guérilleros ».

Des guérilleros d’une dissidence des FARC ont tué hier jeudi onze militaires équatoriens qui menaient une opération contre les mines d’or illégales dans la forêt amazonienne. Les militaires, qui appartenaient à la Brigada de Selva 19 Napo, auraient été attaqués par le « Commandement des Frontières » des FARC dans la région de l’Alto Punino. Le « Commandement des Frontières » est actif dans cette région à cheval sur les frontières entre la Colombie, le Pérou et l’Équateur.

Six soldats ont été tués et un autre porté disparu après une attaque menée dimanche passé par le groupe dissident des FARC, l’EMBF (État-Major des blocs et fronts des FARC). Cette guérilla, dirigée par Alexander Diaz, alias « Calarca », a assumé la responsabilité de l’attaque et produit une vidéo montrant des guérilleros soignant cinq soldats capturés après l’attaque survenue dans la province de Guaviare. L’EMBF a ajouté qu’elle avait agi en légitime défense et qu’elle était constamment attaquée par l’armée, malgré les négociations de paix en cours avec le gouvernement du président Gustavo Petro. L’EMBF est une scission de la plus grande organisation dissidente des FARC, l’EMC (État-majoir central des FARC). La divergence portait sur les pourparlers de paix, et notamment sur un cessez-le-feu avec les forces de sécurité.

Pour sa part, les commandants du 33e Front du Catatumbo de l’EMBF ont convenu de concentrer leurs guérilleros du nord-est de la Colombie dans le cadre des négociations de paix avec le gouvernement (photo). L’accord de concentration de ces combattants dans une Zone de Regroupement Temporaire (ZRT) à l’extérieur de la ville de Tibu a été rendu public par le président Gustavo Petro hier samedi, Une fois établie, la ZRT sera protégée par les forces de sécurité et les institutions participeront aux transformations territoriales convenues. Les habitants de la région de Catatumbo participeront également au processus de paix, conformément à l’accord. Les discussions avec les guérilleros de l’EMBF du Catatumbo se sont apparemment accélérées après l’offensive de l’ELN lancée contre eux depuis janvier.

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La deuxième Chambre pénale collégiale nationale de la Cour supérieure nationale de justice pénale spécialisée a condamné Juan Santos Romero à huit ans de prison pour le délit d’apologie du terrorisme, commis par le biais de médias numériques. Juan Santos Romero a été accusé d’avoir dirigé une organisation secrètement dirigée par le Parti communiste du Pérou « Sentier Lumineux »: Voluntad Transformadora. En octobre 2023, la police nationale péruvienne avait arrêté sept membres de cette organisation à Trujillo, parmi lesquels Juan Santos Romero. Celui-ci avait posté sur les réseaux sociaux « Vive le président Gonzalo, leader du Parti et de la Révolution, disciple de Marx, de Lénine et du président Mao, garant de la victoire jusqu’au communisme », ce qui a contribué à sa condamnation. En plus de la peine pénale, il devra verser 10 000 S/ à titre d’indemnisation civile à l’État.

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