Durant l’opération policière contre-terroriste « Huracán IV 2011 » , les forces de sécurité péruvienne ont capturé Edin Flores Amasifen, « camarade Cañaña », qu’elles présentent comme responsable de la logistique et des communications du PCP-SL dans le secteur de Pavayacu, la vallée de Magdalena.

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Samedi, dix soldats colombiens, dont un officier et un sous-officier sont décédés, et quatre autres blessés, victimes d’une embuscade des guérilleros des FARC. Vendredi déjà, dix soldats avaient été tués dans une attaque similaire dans la province de Narino, à la frontière avec l’Equateur. Hier, l’action s’est déroulée dans la région de la ville de Tame, à 300 kilomètres au nord-est de Bogota, à proximité de la frontière avec le Venezuela. Ces deux attaques constituent les plus importantes menées par les guérilleros en 2011. Les autorités ont annoncé une intensification des mesures de sécurité d’ici aux élections qui doivent se tenir le 30 octobre.

Dix soldats de l’armée colombienne ont été tués ce vendredi dans une embuscade attribuée aux FARC. Les guérilleros ont fait explosé plusieurs bombes au passage de deux véhicules circulant dans la province de Narino, à la frontière avec l’Equateur. Ces soldats avaient été déployés en vue d’augmenter la sécurité pour les élections régionales qui doivent se dérouler la semaine prochaine. Selon le porte-parole de l’armée, cette attaque est la plus meurtrière de l’histoire de la région.

Les étudiants chiliens sont descendus dans la rue pour la 38e fois en six mois pour réclamer des réformes de l’éducation et surtout des moyens accrus pour le secteur public. Hier mercredi, à Santiago du Chili, entre 25.000 et 200.000 personnes sont descendus dans les rues. De jeunes manifestants ont affrontés avec la police pour le deuxième jour de suite. Dans plusieurs quartiers de la ville, des foyers épars de violence ont été constatés, une dizaine de barricades de pneus enflammés ont été érigées par des jeunes en cagoule et de brèves batailles rangées ont éclaté, à coups de cocktails molotov et projectiles divers contre gaz lacrymogènes et lances à eau.

Huit policiers ont été blessés, l’un à la jambe par une balle et d’autres par des plombs, a indiqué une source policière, une autre évoquant vingt blessés. Dix personnes ont été arrêtées. A l’échelle du pays, 373 personnes ont été appréhendées, dont 110 mercredi et 263 mardi, à l’issue d’affrontements similaires, souvent isolés, brefs, mais violents, selon les autorités, qui parlent d' »opérations concertées » de violence, comme lorsqu’un groupe d’émeutiers a détourné un autobus, l’a évacué et incendié mardi matin à Santiago. La plupart des personnes arrêtées ont été libérées sauf quelques uns qui ont été inculpés pour attaque contre des policiers.

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La guérilla du PCP-SL a tendu une embuscade dimanche après-midi dans la province de Llochegua, une zone de montagnes et de forêts de la région de la Vallée des Rivières Apurímac et Ene (Vrae). Un sergent de l’armée a été tué. Des opérations de ratissage ont échoués à retrouver la colonne de guérilleros qui a effectué cette embuscade.

La DIRCOTE a également arrêté dans le district de Rupa Rupa (province de Leoncio Prado) Moïse Aróstegui (32), alias « camarade Tito », militant recherché du PCP-SL pour plusieurs actions de guérilla réalisées entre 2008 et 2010. La Division Régionale Contre le Terrorisme (DIRCOTE) à également arrêté, dans deux villages des environs d’Ayacucho, deux personnes qu’elle accuse de jouer un rôle important dans le service médical de la guérilla maoïste. Ils auraient été signalés dans les bases de la guérilla donnant des soins aux combat, l’un comme dentiste, l’autre comme médecin. Ils sont aussi accusé d’avoir communiqué par radio à la guérilla des information sur les mouvements des forces de sécurité.

Les prisonniers politiques de La Voz del Amate, de l’Autre Campagne de Mitziton et du camarade de Voces Innocentes entament leur vingtième journée de grève de la faim. La répression est forte, et les pressions contre les prisonniers aussi. Une gréviste de la faim s’est vue menacée qu’on lui retire son fils, les visites sont fortement limitées… Les familles des victimes qui faisaient un sitt-ing sur la place de la cathédrale de San Cristobal, ont été priées de partir avant le « Sommet mondial pour un tourisme d’aventure » que le président Calderon doit inaugurer dans une ville intégralement repeinte pour l’occasion…

Tous ont subis actes de torture au moment de l’arrestation et continuent d’en souffrir sous la forme d’isolement et de traitement humiliants. Tous les camarades ont été brutalement battus, la plupart ont été asphyxiés avec des sacs plastique, humiliés et menacés, certains ont été soumis à des chocs électriques. Les femmes sont harcelées sexuellement ou violées. Les prisonniers souffrent tous de maladies, dues à la mauvaise qualité et au peu de nourriture qu’ils reçoivent,à l’insalubrité des prisons, au refus des autorités à l’accés aux soins médicaux, et bien sûr, dans de nombreux cas aux effets de la torture. La camarade Rosa Lopez souffre d’une hernie ombilicale, Alberto Patishtàn d’une cécité qui pourrait être en phase terminale. Seule bonne nouvelle: la libération vendredi de deux grévistes de la communauté de mitziton.

Le 7 octobre, Patricio Gallardo et Alejandro Rodríguez ont été libérés. Emprisonnés depuis le 2 aout 2010, ils sont accusés de braquages mais l’Etat chilien leur reproche leurs passés d’anciens guérilleros du Mapu Lautaro et étyablissait des liens avec les arrestations de militants anarchistes (parmi lesquels d’anciens « lautaristas ») survenues suite à une série d’actions à l’explosif au Chili, .

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