Du 27 au 30 juin prochain, la Direction Générale Sécurité et Prévention (branche du Service public fédéral Intérieur) organisera sa ‘Semaine de la Sécurité Intégrale’. Durant quatre jours, la structure souhaite évaluer la situation en terme de sécurité et contribuer à la création de nouvelles collaborations. Un des thèmes abordés sera la vidéosurveillance de l’espace public, avec des débats et des évaluations des systèmes CCTV mis en place en Belgique et en Europe. Plusieurs spécialistes seront présents pour proposer des modèles d’évaluation portant sur les facteurs internes (collaboration entre partenaires,…) et externes (données statistiques, enquêtes d’opinion,…).

Un petit rassemblement s’est tenu ce jeudi après-midi devant l’ambassade de Grèce en solidarité avec le peuple grec qui résiste aux plans d’austérité imposés par la finance internationale. Notre Secours Rouge y a distribué l’appel à la solidarité des prisonniers de « lutte révolutionnaire ».

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Lire l’appel à la solidarité

Le Rapport annuel des violations des droits syndicaux de la Confédération syndicale internationale (CSI) indique qu’en Belgique, en cas de grève et plutôt que d’engager des négociations avec les syndicats, les employeurs « introduisent des requêtes dites unilatérales, ce qui implique que les décisions de justice sont prises sans laisser le temps aux travailleurs/euses de plaider leur cause ». Cette pratique qui viole le droit de grève fait d’ailleurs l’objet d’une plainte introduite auprès du Comité européen des droits sociaux par la Confédération européenne des syndicats (CES) et les trois centrales nationales, l’ACLVB-CGSLB, la CSC-ACV et la FGTB-ABVV.

La CSI relève aussi la possibilité pour les employeurs de licencier des représentants du personnel en leur payant des indemnités. Le représentant peut en effet normalement exiger sa réintégration dans l’entreprise si la procédure spéciale prévue pour le licenciement des militants n’est pas suivie. « Cependant, dans la pratique, les représentants des travailleurs ne sont jamais réintégrés », dénonce la CSI. « Les employeurs préfèrent verser les indemnités prévues dans la loi, plutôt que de respecter la procédure spéciale ou de réintégrer les représentants du personnel licenciés abusivement. »

Une rassemblement en soutien aux luttes du peuple grec aura lieu demain jeudi devant l’ambassade de Grèce à Bruxelles à 16H30 (rue des Petits Carmes 10, 1000 Bruxelles – près du parc du Sablon). Notre Secours rouge propose d’y exprimer notamment la solidarité avec les prisonniers de « Lutte Révolutionnaire » dont le procès doit commencer les semaines qui viennent.

Le 26 avril 2006, 25 haut-fonctionnaires, parmi lesquels Pascale Vandernacht, à l’époque chef de cabinet de la ministre de la justice Onkelinx, le procureur Johan Delmulle qui instruisait l’affaire DHKP-C et tout le gratin de l’anti-terrorisme, avec les représentants du ministère de l’intérieur et du cabinet du Premier ministre complotent pour faire arrêter aux Pays-Bas un citoyen belge, Bahar Kimyongür. Acquitté, Bahar a porté plainte. La suite de la procédure dépend des compléments d’enquête dont l’élément clé est le procès verbal de cette réunion du 26 avril, PV qui serait dans le coffre-fort au Sénat. Frappé du label « for your eyes only », les parlementaires peuvent le voir mais pas le copier.

Bahar s’explique sur toute l’affaire dans cette interview

Samedi, soir le Delhaize Mozart sur la chaussée d’Alsemberg à Uccle avait été bloqué par une vingtaine de jeunes manifestants qui voulaient faire une action de désobéissance pour protester contre la vie chère. Ils avaient rempli des caddies et bloqué les différentes caisses en même temps en demandant qu’on les nous laisser partir avec des caddies. Les policiers sont effectivement arrivés très vite et sont intervenus de manière très violente. Un policier a fauché d’un coup de pied et mise à terre de manière extrêmement violente une jeune femme qui criait. D’autres jeunes se sont regroupés autour d’elle et il a tapé dans le tas. Les autres policiers ont suivi, à la matraque et à la bombe lacrymogène. Au moins un manifestant a été mordu par un chien. Deux jeunes ont été interpellés. L’un d’eux a été déferré au Parquet.

Des manifestants kurdes et turcs, avec une délégation de notre Secours Rouge, s’étaient rassemblés ce mardi devant l’ambassade de France pour protester contre la rafle qui a visé la communauté kurde dans le cadre d’une opération anti-PKK. Depuis 2006, envions 160 kurdes, dont 51 en 2010 et 18 depuis janviers, ont été arrêtés en France pour des motifs politiques, sous prétexte de lutter contre le financement du terrorisme. Aujourd’hui, neuf d’entre eux sont toujours en prison. Invoquant l’absence d’autorisation, les policiers de la zone Bruxelles-Ixelles sont immédiatement intervenus pour empêcher ce rassemblement, arrachant le calicot et relevant plusieurs identités.

Depuis le 1er janvier 2008, l’appellation « gardien de la paix » désigne toutes les fonctions publiques de sécurité non policières. Vêtus d’un uniforme mauve (pour les distinguer des assistants de prévention et de sécurité, gardiens de parc et autres « stewards »), chômeurs mis au travail, voire issus du CPAS, ils devaient fournir une présence « dissuasive », sensibiliser le public à la sécurité et la prévention de la criminalité, signaler aux services compétents des problèmes de sécurité d’environnement, de voirie, et de circulation, constater d’infractions aux règlements communaux (SAC), surveiller des passages pour piétons et d’activités organisés par une autre autorité publique, etc.

Jusqu’à présent, les gardiens de la paix n’avaient pas de compétence policière au sens strict, mais un nouveau pas vient d’être fait dans la transformation de ces « gardiens de la paix » en policier. Ils suivent actuellement des formations (techniques et légales) pour tous devenir « constatateurs » d’infraction (au lieu d’en être témoin et de les « signaler »), et seront à terme équipé de radio directement connectée au réseau de la police. Il est à signaler que les « gardiens de la paix » qui ont voulu refuser ce nouveau statut se sont entendu dire qu’ils n’avaient pas le choix, qu’ils étaient liés par leur contrat…

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Une soirée de soutien à Ricardo aura lieu le 3 juin, au Théâtre de poche, à 18h. Au programme: concerts, débats et projections. Les bénéfices de la soirée seront entièrement reversés à Ricardo pour assurer les frais de réparation de sa dentition détruite par les coups de matraque au Steenrock 2011. Théâtre de poche, 1A Chemin du Gymnase, 1000 Bruxelles (au bout de l’Avenue Louise, deuxième entrée à gauche dans le Bois de la Cambre si l’on vient en voiture).

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Le Belgian Cybercrime Centre of Excellence for Training, Research and Education (B-CCENTRE) a été créé vendredi à Bruxelles. Ce projet de lutte contre la cybercriminalité rassemble des chercheurs issus des universités de Louvain, Liège, Namur et Tilburg mais aussi des institutions gouvernementales, des entreprises et la Fédération belge du secteur financier (Febelfin). Le centre est basé à Louvain. Le B-CCENTRE mettra sur pied une plate-forme de coordination pour la recherche sur la cybercriminalité mais aussi pour la formation et l’entraînement d’acteurs du secteur et la mise en place de campagnes de sensibilisation. L’objectif principal se situera du côté de la recherche, qui permettra également de dispenser des formations de haut niveau.

Le site du centre