Voilà un an qu’Isabel Aparicio Sanchez est morte à la prison spéciale de Zuera à l’age de 60 ans. Elle était détenue depuis 2007 comme membres du PCE(r), raison pour laquelle elle avait déjà purgé quatre ans dans les années ’80. Cette communiste madrilène, membre du PCE(r) depuis sa fondation en 1975, avait eu de nombreux problèmes de santé en prison sans faire l’objet d’un suivi médical sérieux. L’anniversaire de sa mort a été l’occasion de nombreux collages et tagages d’hommages dans plusieurs villes d’Espagne, notamment de la part du Secours Rouge

Notre article sur la mort d’Isabel

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Il y a trois mois, la police espagnole avait procédé à de nombreuses perquisitions en Espagne, visant spécifiquement le mouvement anarchiste sans vraiment spécifier les actions reprochées. Ce 30 mars, la police espagnole a recommencé en perquisitionnant de nombreux lieux du mouvement libertaire espagnol, dont 6 squats. Comme lors de la première perquisition, c’est un squat important qui était la cible principale, le Centre Occupé Autogéré de La Chimère. 28 personnes ont été arrêtées : 14 pour « Appartenance à organisation criminelle a visée terrorise » et 14 pour rébellion. Parmi les 14 arrêtés via la loi antiterroriste : 9 l’ont été à Madrid, 3 à Barcelone et 2 à Palencia. Ils sont accusés d’appartenir aux « Groupes Anarchistes Coordonnés » et d’avoir fait des attaques incendiaires et des sabotages.

Les personnes qui avaient été arrêtées lors de la première rafle de l’Opération Pandora ont depuis été libérées, devant payer une caution de 3.000€ par personne.

Comme la dernière fois : de nombreuses manifestations et rassemblements sont organisés à travers l’Espagne pour protester contre cette nouvelle attaque contre le mouvement anarchiste. Des milliers de personnes y participent actuellement.

Manifestation à Barcelone.

Manifestation à Barcelone.

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Huit communistes espagnols ont été arrêtés ce matin dans le cadre d’une opération menée par la police espagnole contre les volontaires qui venaient de rentrer du Donbass, l’est de l’Ukraine, après avoir intégré durant plusieurs mois, les brigades internationales communistes qui participent dans ce conflit. L’opération est en cours, et s’étend contre tout sympathisant et membre des nombreux comités de soutien avec le Donbass, très actifs en Espagne.

Les arrestations viennent d’avoir lieu à Gijon (Asturies), Madrid, Murcia, Extrémadure, Pays Basque et Barcelone. La majorité des personnes arrêtées appartiennent à la JC, au PCE, à Izquierda Unida (Gauche Unie) et au PCPE (Parti communiste des peuples d’Espagne). Ils sont accusés d’assassinat, d’utilisation d’armes de guerre et « agissements qui mettent en danger les intérêts espagnols ».

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Dans la nuit du 30 au 31 janvier, les 7 anarchistes qui étaient encore en prison suite à leur arrestation le 16 décembre dans le cadre de l’Opération Pandora ont été remis en liberté sous conditions (confiscation de passeports, obligation de pointer au commissariat, etc.). L e Jury d’Instruction 3 de l’Audience National les accuse d’appartenance aux GAC, d’attaques de banques, d’envois de colis piégés (un à l’archevêque de Pampelune, un à un membre de la congrégation fasciste Légionnaires du Christ, à Madrid, et d’autres à des entreprises italiennes), et « les relie » aux attaques explosives contre la cathédrale de la Almudena à Madrid (7 février 2013) et contre la basilique du Pilar à Saragosse (2 octobre 2013), ce dernier fait ayant mené à l’accusation et la mise en prison préventive de deux autres anarchistes.

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Les 7 anarchistes qui sont encore emprisonnés suite à l’Opération Pandora pourraient bien être libérés ce soir, le juge ayant demandé leur mise en liberté sous caution. La caution est fixée à 3.000€ par prisonnier. Les solidaires appellent d’urgence aux donations pour réunir le montant de 21.000€ et libérer les prisonniers au plus vite.

Le compte de solidarité : ES68 3025 0001 19 1433523907 (Caixa d’Enginyers).

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Des milliers de personnes ont manifesté aujourd’hui en Espagne contre la « loi bâillon » ou « Loi sur la sécurité publique », avec laquelle le gouvernement conservateur veut réformer la liberté d’expression. Les manifestants ont défilé à Madrid, Barcelone, Valladolid, Leon, Saragosse, Valence et Murcie. La nouvelle législation espagnole sur la «sécurité publique» a été adopté par le Congrès des députés le 20 décembre. on entrée en vigueur est imminente, elle surviendra après sa signature au Conseil des ministres et la publication au Journal officiel.

Lundi 12 janvier s’ouvrira en Espagne une procès contre trente-cinq militants de la gauche indépendantiste basque accusés d’appartenance à une organisation terroriste. Parmi eux : la militante française Aurore Martin (35 ans). Le juge espagnol de l’Audiencia Nacional a retenu contre la militante la qualification de « participation à une organisation terroriste ». Et pour des faits relativement mineurs, en tout cas non susceptibles de poursuite en France : sa présence à des réunions publiques (quatre en Espagne, une en France), la rédaction d’un article dans un journal indépendantiste et ses relations avec le Parti communiste des terres basques, lui aussi interdit en Espagne. Pour ces faits, elle encourt selon son avocat, jusqu’à 12 ans de prison.

L’arrestation d’Aurore Martin, le 1er novembre 2012, avait suscité une large émotion au Pays basque français. Nombre d’élus locaux de bords différents avaient fustigé le choix du gouvernement d’exécuter le MAE la visant.

Aurore Martin

Aurore Martin

Arrêté le 14 novembre 2012, lors d’une grève générale, en se rendant à un piquet. Emprisonné puis relâché le 9 janvier 2013, il avait fait l’objet d’une large mobilisation de solidarité : mobilisant milieux syndicaux et antifascistes. Le procureur avait demandé 5 à 6 ans de prison, le juge a aujourd’hui condamné Alfonso Fernandez Ortega à 4 ans de prison pour l’accusation d’avoir « transporté une bombe dans son sac à dos » (« possession d’explosif »). La défense à plusieurs fois dénoncer ce montage policier. Il a par contre été acquitté pour l’accusation de « rébellion » contre les policiers, qui lui aurait valu un an de prison.

Alfon Libertad !

Alfon Libertad !

Voici les adresses d’anarchistes espagnols, dont certains arrêtés lors de l’Opération Pandora.

Beatriz Isabel Velazquez Davila
P. Madrid VII – Estremera
Ctra. M-241 km 5,7
28595 Estremera
Madrid
España

Lisa Sandra Dorfer
P. Madrid VII – Estremera
Ctra. M-241 km 5,7
28595 Estremera
Madrid
España

Alba Gracia Martínez
P. Madrid V – Soto del Real
Carretera M-609, Km 3,5
28791 Soto del Real
Madrid
España

Noemí Cuadrado Carvajal
P. Madrid V – Soto del Real
Carretera M-609, Km 3,5
28791 Soto del Real
Madrid
España

Anna Hernandez del Blanco
P. Madrid V – Soto del Real
Carretera M-609, Km 3,5
28791 Soto del Real
Madrid
España

Enrique Balaguer Pérez
P. Madrid VI – Aranjuez
Ctra. Nacional 400, Km. 28
28300 Aranjuez
Madrid
España

David Juan Fernández
P. Madrid III – Valdemoro
Ctra. Pinto-San Martín de la Vega, km. 4,5
28340 Valdemoro
Madrid
España

Mónica Andrea Caballero Sepúlveda
Ávila-Prisión Provincial
Ctra. de Vicolozano s/n Apdo. 206
05194 Brieva (Ávila)
España

Francisco Javier Solar Domínguez
C.P. de Villabona Finca Tabladiello
33480 Villabona-Llanera (Asturias)
España

Manifestation de solidarité à Berlin.

Manifestation de solidarité à Berlin.

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