Trois Palestiniens ont été blessés, dont l’un à la cuisse, après que Tsahal a ouvert le feu sur environ 50 Palestiniens qui jetaient des pierres sur les soldats, et s’étaient rassemblés pour manifester à la frontière. Le point de passage d’Erez entre Gaza et Israël aurait été fermé pour une période indéfinie par l’armée israélienne suite à de de ces affrontements. La manifestation à Erez a suivi des rassemblements à travers la bande de Gaza, y compris dans Shujaiya, un quartier de la ville de Gaza particulièrement touché pendant les bombardements cet été. Les manifestants protestaient contre la lenteur de la reconstruction de l’enclave.

Le point de passage de Erez

Le point de passage de Erez

L’office pénitentiaire israélien a renouvelé l’interdiction pour Ahmad Sa’adat -secrétaire général du FPLP- de recevoir des visites de sa famille. Une telle interdiction lui avait été donnée le 14 septembre dernier pour une période de 3 mois et sans justifications, celle-ci vient d’être prolongée pour la même durée et toujours sans être justifiée.

Les YPG/YPJ (Unités de Défense du Peuple/des Femmes) viennent de publier leurs bilans officiels de la résistance kurde contre l’Etat Islamique au Rojava, dans la partie syrienne du Kurdistan. Les chiffres sont très révélateurs : 4.964 membres d’ISIS ont été tués par les YPG/YPJ, 11 ont été faits prisonniers, alors que 537 combattants des Unités de Défenses sont morts dont 14 étaient membres des brigades Burkan al-Firat (milices syriennes pro-YPG). Le commandement kurde précise que les trois opérations majeures de l’année 2014 ont été le secours porté aux 150.000 Yézidis attaqués au Mont Sinjar, la défense de la ville de Kobané et la libération des zones du Rojava sous l’emprise de l’EI. Des centaines d’équipements militaires lourds (Technicals, Hummers, tanks, mortiers, batteries anti-aériennes mobiles, mitrailleuses lourdes, ordinateurs, caméras, vestes-suicides,… ont été détruits ou saisis.
Les YPG/YPJ ont organisé 337 opérations contre l’EI et sont rentrés dans des affrontements avec eux à 414 reprises. Malgré la complicité de l’Etat turc et les armes lourdes de l’EI, les islamistes semblent continuer à perdre du terrain. Hier encore, les autorités turques ont arrêtés les membres d’une ONG européenne à Suruç (ville turque frontalière de Kobané) et brûlé le stock de médicaments qu’ils transportaient, leurs appareils photos ont été saisis.

Les YPG/YPJ donnent leur bilan de l'année 2014.

Les YPG/YPJ donnent leur bilan de l’année 2014.

Les forces israéliennes ont attaqué mardi une marche pacifique appelant à un “Noël sans occupation” à Bethléem. Les manifestants , dont certains étaient habillés en Père Noël, ont défilé au checkpoint militaire israélien dans le nord de Bethléem pour célébrer Noël et distribuer des cadeaux aux enfants dans la région. Les forces israéliennes ont empêché les manifestants d’atteindre le point de contrôle et ont tirés des gaz lacrymogènes sur la foule. Plusieurs personnes ont été soignées sur les lieux pour inhalation de gaz lacrymogène.

Bethléem est également coupée de Jérusalem, historiquement sa ville jumelle, par le mur de séparation d’Israël, qui longe le côté nord de la ville. La ville palestinienne est maintenant entourée par des colonies israéliennes illégales de tous les côtés.

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Le système iranien de contrôle d’internet, un projet lancé début 2013 doit être complètement opérationnel d’ici l’été 2015. « Le filtrage des pages avec des contenus immoraux a commencé hier (mercredi) soir sur Instagram », a indiqué un quotidien gouvernemental, qui précisé que « l’accès aux autres pages d’Instagram est possible ». « Avec le succès du filtrage des contenus offensants sur les réseaux sociaux, il n’est plus nécessaire de les bloquer complètement et les internautes peuvent utiliser ces sites. 5% à 10% des réseaux sociaux ayant des contenus jugés offensants sont concernés par cette interdiction.

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Les affrontements qui ont éclaté lundi 22 décembre sur le campus de la Faculté de droit relevant de l’Université Mohammed 1er d’Oujda ont fait 70 blessés parmi les forces de l’ordre, dont 10 sont encore hospitalisés (l’un pour une fracture du crâne, l’autre pour un oeil perdu – chaque fois suite à des jets de pierre). Des véhicules de police ont également été endommagés. Mais il est impossible de connaître le nombre des étudiants blessés: les étudiants blessés s’abstiennent de se déclarer tels pour éviter la répression. Un étudiant a effectivement été placé en garde à vue après s’être dirigé vers les urgences de l’hôpital Al Farabi, à Oujda.

C’est le refus opposé par l’administration de la Faculté de droit à la demande d’inscription au département des Masters présentée par des étudiants basistes qui a été violemment contestée par ces étudiants argumentant que la porte doit être ouverte à tout le monde. Déterminés à aller jusqu’au bout de cette revendication, les étudiants en question ont décidé d’observer un sit-in ouvert devant le bureau du doyen de ladite Faculté. Le blocage durait depuis trois semaines, ponctué d’incidents. Les autorités académiques ont alors fait appel à la police pour déloger les étudiants grévistes.

Policier hospitalisé à Oujda

Policier hospitalisé à Oujda

Plus de 20 prisonniers politiques kurdes détenus dans la prison centrale d’Oroumieh (chef-lieu de la province d’Azarbaïdjan occidentale, au nord-ouest de l’Iran) sont en grève de la faim depuis le 20 novembre et leur état de santé se détériore de jour en jour.

Ces prisonniers ont entamé une grève de la faim pour protester contre les tentatives du ministère des renseignements du régime de supprimer le quartier de cette prison dédié aux prisonniers politiques. Les autorités carcérales ont récemment transféré des prisonniers politiques dans d’autres quartiers où il y a des prisonniers de droit commun et réciproquement ont transféré ces derniers dans le quartier réservé aux prisonniers politiques. Les autorités carcérales ont convoqués les prisonniers grévistes, les ont menacés de mort et ont augmenté les pressions sur l’ensemble des prisonniers et leurs familles.

La prison centrale d’Oroumieh

La prison centrale d’Oroumieh

Les forces de l’ordre sont intervenues, ce lundi matin, dans la faculté de Droit de Oujda où des étudiants communistes de l’organisation estudiantine « Kaidi » bloquaient bloqué l’accès au bloc des Masters en y dressant des tables. Les étudiants ont caillassés les forces de l’ordre, occasionnant des blessures à plusieurs membres de la police. Au moins 20 manifestants auraient été blessés. Parmi ces derniers, deux ont également été grièvement touchés, dont un renversé par une fourgonnette de la police. Les affrontements ont débordé de la faculté pour toucher plusieurs quartiers de Oujda. Hay Al Qods, situé à proximité de l’université, était encore encerclé par les forces de l’ordre cet après-midi.

Une opération de démolition à Baraki est contestée vigoureusement par les familles résidant dans cette vieille cité. Plus de 1550 familles y occupaient des maisons basses vétustes. La wilaya d’Alger a décidé mardi dernier de les reloger dans des nouveaux logements construits sur un nouveau site à Bentalha, située à une dizaine de Km de Baraki. Cependant, environ 800 familles auraient été exclues de cette opération de relogement car elles auraient bénéficié de lots de terrains accordés par les autorités dans le cadre de l’aide à l’autoconstruction de logement. Ces familles affirment que ces aides n’ont jamais été accordées et plusieurs familles ont refusé de quitter leurs vieilles maisons en opposant aux forces de l’ordre une farouche résistance.

Un habitant a même fait exploser sa maison avec une bonbonne de gaz butane vers 8h du matin. D’autres contestataires ont tenté de lui emboîter le pas. Les forces de l’ordre ont été amenées à intervenir rapidement pour empêcher d’autres explosions et saisir de nombreuses bonbonnes de gaz. Une femme a tenté de s’immoler par le feu devant les policiers. Dans plusieurs îlots de la cité Diar El-Baraka, des affrontements se poursuivent toujours en faisant au moins une dizaine de blessés. Et l’opération de démolition se déroule en ce moment-même dans des conditions défavorables.

Le prisonnier politique révolutionnaire Mohamed ElMouaden entamera, ce vendredi 19 une grève de la faim de trois jours -pouvant ensuite être prolongée-, en solidarité avec ses camarades Aziz ElKhalfaoui et Rédouane ElHadimi eux-mêmes en grève de la faim depuis le 3 décembre à la prison de Marrakech. Mohamed ElMouaden, membre du groupe Aziz Elbour – groupe aussi connu sous le nom du groupe des prisonniers estudiantins de Marrakech – est un militant qui a été condamné à trois ans de prison ferme. Il purge actuellement sa peine à la prison de Tiznit en compagnie de son camarade Aziz Elbour qui est lui-même en grève de la faim depuis le 10 décembre pour arracher son droit à pouvoir poursuivre ses études et dont l’état de santé est très inquiétant.

Aziz ElKhalfaoui et Rédouane ElHadimi – tous deux poursuivis pour leur participation au mouvement du 20 février – sont de leur côté en isolement complet et que leur état de santé s’est aussi ces derniers jours fortement détérioré. Aziz ElKhalfaoui est tombé à plusieurs reprises dans le coma et Rédouane ElHadimi a perdu toute capacité de mouvement et de parole.

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