Le département marocain de la Défense aurait fait l’acquisition de trois drones israéliens de type Heron TP. La holding Dassault aurait joué l’intermédiaire dans cette transaction. Le drone Heron TP, dont un exemplaire a été acheté par la France sous Sarkozy, est le plus important et le plus sophistiqué des drones assemblés part IAI (Israel’s Aerospace Industry). Aussi long qu’un Boeing 737, il est capable de mener des missions de reconnaissance et de collecte d’information à plus de 40.000 pieds et à une autonomie de vol de 36 heures. Il peut transporter différents équipements dont des radars, des détecteurs et des caméras, mais aussi des missiles. Au-delà de sa fonction de surveillance, il s’agit aussi et surtout d’un drone d’attaque. Devenu officiellement opérationnel dans l’armée israélienne en 2010, il a été testé à Gaza lors de l’opération Plomb Durci en décembre 2008 et janvier 2009.

Alors que les représentants syndicaux du secteur de l’enseignement marocain s’entretenaient mercredi avec le ministre de l’Education et le ministre chargé de la Fonction publique, des enseignants se faisaient tabasser à coups de matraques par les forces de l’ordre. Les enseignants marocains manifestent pour passer à l’échelle 10, ce qui équivaudrait à une augmentation salariale. Refus catégorique de la part du ministère. Afin de contester ce refus des enseignants s’étaient donné rendez-vous mercredi devant le siège du ministère pour une manifestation pacifique. Mais c’est un accueil musclé que leur a réservé la sûreté nationale. Les manifestants ont été dispersés à coups de matraques par les forces de la Sûreté nationale. Un autre rassemblement d’enseignants a été réprimé avec la même brutalité devant le siège de l’Académie régionale de l’enseignement et de la formation à Oujda (photo). Plusieurs manifestants ont été blessés.

Les principaux syndicats du secteur, FDT, CDT, UMT, UGTM, UNTM accuse le gouvernement d’opter systématiquement pour des solutions répressives en cas de contestation. Les syndicats réclament une enquête pour déterminer les responsabilités, ainsi que la libération immédiate des enseignants retenus en détention.

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Depuis six mois, plus de 20.000 réfugiés palestiniens du camp de Yarmouk sont assiégés par les forces gouvernementales. La population est affamée faute de ravitaillement, et vit dans des conditions d’hygiène intenables, au milieu de montagnes de gravats qui témoignent de la brutalité des combats et des bombardements incessants de l’armée. Samedi 18 janvier, un convoi alimentaire est entré dans Yarmouk, mais la nourriture distribuée n’a couvert qu’une infime partie des besoins. Samedi, deux habitants sont morts d’épuisement, ce qui porte le total à 50 les personnes sont mortes de faim, de déshydratation ou de pénurie de soins à Yarmouk.

Un groupe palestinien de second rang, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement général, a essayé de contrôler Yarmouk au nom du gouvernement, une initiative que les réfugiés ont rejetée. Il y avait un semi-consensus parmi les Palestiniens pour ne pas se laisser pas entraîner dans la guerre. Mais toutes les parties belligérantes syriennes ont agi dans le sens contraire, et le résultat a été dévastateur pour les réfugiés. A côté des 1500 Palestiniens déjà tués et des milliers d’autres blessés, la majorité des réfugiés sont une fois de plus sur les routes. Le Secours Rouge Arabe appelle à une journée de solidarité avec les habitants du camp ce 25 janvier.

Appel à la solidarité pour Yarnouk – Secours Rouge Arabe

Yarmouk

Yarmouk

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Des dizaines de Palestiniens ont été blessés vendredi dans des affrontements avec les forces armées israéliennes en Cisjordanie durant des rassemblements contre une barricade érigée par Israël et le siège du camp de réfugiés de Yarmouk en Syrie. D’après le Popular Resitance Committee, quatre Palestiniens ont subi des troubles suite l’inhalation de gaz lacrymogène durant une manifestation à Karf Qaddum, ville située à 40 kilomètres à l’ouest de Naplouse. Par ailleurs, cinq manifestants ont été blessés et des dizaines d’autres intoxiqués quand les forces armées ont tiré des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène sur la foule qui se rapprochait de la barricade israélienne construite dans les villages de Ni’lin et de Bi’lin.

A Smara (territoires occupés du Sahara Occidental), le 16 janvier, les forces de police marocaine sont brutalement intervenues contre une manifestation convoquée par la Coalition des Associations sahraouies des droits de l’homme. La manifestation revendiquait l’élargissement des prérogatives de la mission de l’ONU pour le Sahara occidental (MINURSO) et le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental. Pour rappel, la MINURSO est l’unique mission de l’ONU qui n’a pas une composante pour rapporter sur les violations des droits de l’homme. L’intervention brutale des forces marocaines a laissé plusieurs blessés. Certains ont été évacués à l’hôpital régional de la ville.

Ils sont près d’un millier d’ouvriers tchadiens répartis sur plusieurs sites de forage de puits de pétrole dans les régions de Bongor et Moundou, au sud-ouest du pays. Depuis avril, ils ont engagé un bras de fer avec leur direction pour pouvoir organiser l’élection des délégués du personnel. Face au refus de la hiérarchie, ils ont décidé d’interrompre le travail vendredi dernier pour trois jours. Une interruption qui a ralenti le forage de certains puits de pétrole. Hier samedi, la tension est montée d’un cran sur le site de Koudalwa dans la région de Bongor. Il y a eu des échauffourées, des tirs de sommation, de brèves interpellations.

Les grévistes n’entendent pas reprendre le travail tant qu’ils ne seront pas autorisés à élire leurs délégués du personnel. Ils demandent aussi le départ de certains directeurs de nationalité chinoise qui seraient à l’origine du blocage. Enfin, ils militent pour l’amélioration des conditions de travail sur les sites pétroliers, sans quoi la grève de trois jours, qui doit s’achever ce dimanche à minuit, sera reconduite.

tchad pipe-line

tchad pipe-line

Des centaines de jeunes chômeurs ont pris d’assaut le siège du bureau du gouverneur régional de Gabès (sud-est) ce vendredi matin. La plupart réclamaient un emploi dans une société relevant du Groupe Chimique Tunisien (GCT) après avoir entendu dire que la société allait lancer une campagne de recrutement. Les forces anti-émeutes sont intervenues en force contre les manifestants. Ces derniers ont répliqué aux gaz lacrymogène par des jets de pierre avant de se faire pourchasser dans les rues voisines. Le Groupe Chimique Tunisien est le principal employeur dans la région et subi la crise de plein fouet, sa production n’étant plus qu’à 30% de son niveau de 2010.

Emeutes à Gabès

Emeutes à Gabès

Israël a lancé aux USA une procédure d’achat de six convertible V-22 Osprey, pour un montant global estimé à 1,13 milliards de dollars. Ces appareils à rotors basculants (lui permettant de voler comme un avion et de décoller ou atterrir comme un hélicoptère) seront issus du dernier standard de production (V-22B Block C), tel que livré à l’US Marine Corps depuis début 2012, incorpore une autoprotection plus performante. Ces V-22B devraient être prioritairement affectés aux opérations spéciales,

osprey

osprey

Les forces de sécurité sont déployées en force à Laâyoune où tous les soirs, des groupes de jeunes sortent pour manifester en scandant des slogans en faveur de l’indépendance du Sahara occidental. Lundi en fin de journée, les policiers sont intervenus pour disperser un des ces rassemblements. Les manifestants leur ont lancé des cocktails Molotiv tandis qu’ils leur lançaient des pierres. Le cortège a ensuite été dispersé par la force alors que les policiers pourchassaient les jeunes. Un des véhicules blindés a été touché par un cocktail Molotov, ce qui a provoqué un petit incendie. Contrairement à ce que les autorités ont affirmé, il semblerait que le véhicule n’ait pas pris feu et que le conduction soit indemne.

Les prisonniers palestiniens détenus à la prison de Ramon en Israël ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les récentes agressions dont ils sont victimes. Le Ministère des Détenus palestinien a réagi dimanche en décorant que la situation de la prison israélienne pourrait dégénérer. Depuis trois semaines, quatre unités de soldats israéliens mènent des attaques répétées contre certains prisonniers. Accompagnés de chiens militaires, ils pénètrent régulièrement dans les cellules et fouillent violemment les détenus. Les prisonniers ont également découvert que des caméras avaient été cachées dans les murs de leurs cellules.