Selon plusieurs agences de presse gouvernementales officielles, 16 prisonniers politiques condamnés pour « Moharebeh » (le fait d’être l’ennemi de Dieu) et pour « terrorisme » ont été pendus dans l’enceinte de la prison de Zahedan (au sud-est de l’Iran). Ces prisonniers appartiendraient à une minorité ethnique et religieuse du Baluchestan.
Leurs identités n’ont pas été communiquées. Un 17e prisonnier politique, le militant kurde Habibollah Golparipour, a également été exécuté. Il avait été transféré de la prison d’Urmia vers un lieu inconnu. Le 15 mars 2009, Habibollah Colparipour avait été condamné à mort par un tribunal de Mahabad (dans la province de l’ouest d’Azerbaijan) lors d’un procès qui n’avait duré que quelques minutes. Il avait été condamné à mort pour « Moharebeh » et appartenance à « un groupe dissident ».

Habibollah Golparipour

Habibollah Golparipour

Quatre autres prisonniers politique kurdes, actuellement détenus dans la prison de Ghezel Hesar (proche de Téhéran), et deux autres condamnés à mort kurdes, Zanyar et Loghman Moradi, sont en danger. Ils ont tous été condamnés à mort pour « Moharebeh ».

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Le 13 août dernier, 26 prisonniers palestiniens ont été libérés par les autorités israéliennes. Il s’agissait de la première phase de libération de prisonniers de longue date acceptée par Israël. Un total de 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo seront libérés dans les neuf mois à venir par vagues successives, les autorités israéliennes ayant refusé de les libérer tous en même temps. Hier, elles ont rendu publique une liste de 26 prisonniers qui devraient être libérés dans les 48h. Cette liste a été publiée sur le site internet du Israel Prisons Service ce dimanche afin de laisser la possibilité aux Israéliens de soumettre d’éventuelles contestations judiciaires.

Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP. Il est détenu dans les prisons israéliennes depuis le 15 mars 2006. Avant cette date , il a été détenu dans les prisons de l’Autorité palestinienne, sous garde internationale (américaine et britannique) depuis janvier 2002. Des manifestations auront lieu dans toute la Palestine et du monde entier à l’occasion de ces jours et en solidarité avec Ahmad Sa’adat et les 5.200 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

free Ahmad Sa'adat

free Ahmad Sa’adat

Le lien vers le site de la campagne

Samedi, quelques 400 personnes s’étaient réunies dans le centre de Laâyoune à l’occasion de la visite d’un émissaire de l’ONU qui a rencontré des officiels marocains et des représentants de la société civile en vue des consultations sur le statut du Sahara occidental du 30 octobre prochain au Conseil de sécurité de l’ONU. Selon plusieurs témoins, des policiers en civil ont violemment empêché les rassemblements, entraînant des heurts avec les manifestants. Ceux-ci ont érigé des barrages de pneus en flamme et ont jeté des pierres et des cocktails Molotov aux forces de l’ordre qui voulaient leur interdire de se réunir. Il semblerait par ailleurs que les forces de l’ordre aient fait irruption dans plusieurs maisons pour y poursuivre des manifestants. Des dizaines de personnes ont été blessées, parmi lesquelles cinq policiers.

En août dernier, le rappeur Klay BBJ avait été condamné à 21 mois de prison ferme pour ‘outrage à des fonctionnaires, atteinte aux bonnes moeurs et diffamation’ après avoir donné un concert. Cette peine avait été réduite à 6 mois de prison ferme en appel au mois de septembre (lire notre article). L’avocat de l’artiste avait introduit un second appel dont l’audience a eu lieu hier. Le juge s’est prononcé en faveur de sa libération, rejetant toutes les accusations. Weld El 15, le rappeur condamné suite à ce même concert est quand à lui toujours dans la clandestinité.

Klay BBJ

Au moins 200 familles palestinienne de Jéru­salem Est occupée sont sans domicile et vivent tem­po­rai­rement chez des membres de la famille ou chez des amis, du fait de la démo­lition de leur maison par l’occupant israélien. Dans cer­tains cas, cinq ou six per­sonnes vivent dans une seule pièce à Jéru­salem Est.

Les familles pales­ti­niennes dont les maisons ont été démolies par les bull­dozers de l’armée israé­lienne sont parties de l’autre côté de la bar­rière de ségré­gation israé­lienne. Ce faisant, ils prennent le risque de perdre leur carte d’identité de Jéru­sa­lé­mites, accordée par les Israéliens. En effet, les Israé­liens, qui viennent de mettre en place de nou­velles cartes élec­tro­niques, les refusent aux rési­dents pales­ti­niens qui vivent der­rière la bar­rière de sépa­ration de Cis­jor­danie, ce qui leur enlève de fait le droit de vivre dans la ville.

démolition maison palestinienne

démolition maison palestinienne

La Confédération internationale des syndicats estime déjà à 400 le nombre de décès par an sur les chantiers au Qatar. La frénésie de construction en vue de la Coupe du monde risque de coûter la vie à au moins 4000 travailleurs au cours des sept prochaines années a estimé la secrétaire générale de la CSI.

Décidée avant même l’annonce de la mort de 44 ouvriers népalais sur les chantiers du Qatar, une mission syndicale internationale s’est rendue au Qatar. Elle a voulu effectuer une visite inopinée d’un chantier relève d’une coentreprise des groupes de construction français Vinci et qatari Diyar, mais elle en a été empêchée. En réaction, les syndicalistes ont renoncé à une visite (trop bien programmée) de l’immense chantier de Lusail, à 70 km au nord de Doha, qui doit abriter le principal stade de la Coupe du monde 2022.

Dans la nuit du vendredi 4 octobre, vers 1h30, l’armée israélienne a envahi le centre de Naplouse, a arrêté 4 résidents et terrorisé la ville pendant plus de 2 heures, tirant des salves de grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes. Les soldats ont détruit et pillé les locaux de l’Union de la Jeunesse Progressiste Palestinienne (PPYU). Ce centre avait auparavant été détruit le centre deux fois en 2004 et il avait dû fermer pendant 2 ans. Les personnes arrêtées sont : Thabet Nasser (de Madama, au sud de Naplouse), Zahahr Eshteri (Naplouse), Yousef Abugulme (de Beit Furik, à l’est de Naplouse) et Mohammed Shtawi (du camp de réfugiés Al Ein, Naplouse).

Alors que l’armée d’occupation terrorisaient les habitants, la jeunesse de Naplouse est descendue dans les rues. Les soldats ont tiré des volées de gaz lacrymogènes qui ont provoqué un début d’incendie. Ils ont également tiré à balles réelles au cœur de la vieille ville.

Palestinian Progressive Youth Union

Palestinian Progressive Youth Union

Musab al-Sarahneh, un enfant âgé de 6 ans du camp de réfugiés de Fawwar (sud d’Hébron) a perdu son œil droit vendredi 27 septembre. Il était assis, donnant la main à sa mère, dans une voiture qui les ramenait à la maison après une visite à un oncle. Alors qu’ils approchaient de l’entrée du camp de Fawwar, un soldat israélien a ouvert le feu sur leur véhicule. L’une des balles caoutchouc acier tiré par le soldat israélien a atteint l’enfant en plein dans un œil.

L’incident a eu lieu alors que les forces israéliennes avaient fermé l’entrée principale du camp. Quelques jeunes se sont alors rassemblés et ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats israéliens, qui ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes, faisant des blessés parmi les manifestants.

enfant palestinien éborgné

enfant palestinien éborgné

A 7 heures du matin mercredi, des centaines de membres des Compagnies Nationales de Sécurité (CNS) sont intervenues pour déloger 120 familles de logements sociaux qu’elles squattaient depuis un an dans la localité de Merabout, à dix kilomètres de Tizzi Ouzou. Exclus des listes des bénéficiaires de logements sociaux pour des raisons qui leurs sont inconnues, les familles contestaient cette éviction en occupant ces logements, n’ayant par ailleurs nulle part d’autre où aller. Les habitants ont tenté de s’opposer à ce délogement en bloquant une voie de circulation. Cette action de solidarité n’a pas empêché l’action musclée des CNS vis à vis des familles et a entraîné une violente réaction de leur part à l’égard des manifestants. Les heurts ont duré près de trois heures à l’issue desquelles quatre jeunes manifestants ont été embarqués.

Emeutes du logement près de Tizzi Ouzzou