Le mouvement des ‘indignés’ en Belgique, né il y a environ un mois, se veut solidaire des mouvements spontanés nés en Espagne, en Grèce,… La date du 19 juin avait été fixée pour organiser des cortèges dans plusieurs villes d’Europe où des comités, des assemblées populaires et des campements aut-gérés ont vu le jour ces dernières semaines. Cet après-midi, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées sur la Place Flagey. Les ‘indignés’ dénoncent notamment les prochaines mesures européennes destinées à maîtriser les dépenses publiques et les conséquences de celles-ci. Peu avant 15h, 500 personnes ont pris part à l’assemblée populaire organisée sur la place avant de partir en cortège direction Place du Luxembourg pour y faire un sit-in devant le Parlement européen, suivi d’une nouvelle assemblée dans la gare. Un quart d’heure après le départ de la manifestation, dans la rue Dautzenberg, la foule s’est retrouvée face à un cordon policier, dont les membres ont fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de la disperser avant d’essayer de la faire redescendre vers la Place Flagey. Les manifestants ont répliqué par le jet de quelques projectiles en direction des forces de l’ordre. Bloqués des deux côtés, ils sont finalement parvenus à traverser le barrage policier pour poursuivre leur marche.

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

La présidente de CAPJPO, Olivia Zemor, a comparu pour « provocation à la discrimination raciale ou à la violence » vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir mis en ligne en juillet 2009 une vidéo tournée lors d’une manifestation dans un magasin Carrefour le 4 juillet 2009 à Evry (Essonne) appelant au boycott des produits israéliens. Cette action s’inscrit dans la campagne internationale « Boycott, désinvestissements, sanctions » (BDS) lancée par la société civile palestinienne pour lutter contre l’illégalité de l’exploitation économique par Israël des territoires occupés après 1967.

Une centaine de manifestants, s’étaient réunis devant le tribunal avant l’audience pour soutenir Olivia Zemor. Le jugement est mis en délibéré le 8 juillet.

Ce samedi après-midi à 15h00, une trentaine d’activistes non-violents, s’appelant les « Robins des Bois du supermarché », ont fait une action au Carrefour de Liège. Ils ont invité les clients à goûter des produits au sein du magasin en installant le « free pique-nique » sur des tables et des chaises du magasins. Ils entendaient dénoncer les profits énormes de la deuxième plus grande enseigne de grande distribution au monde, alors qu’il est de plus en plus difficile pour de nombreuses personnes de boucler les fins de mois. Ils insistaient également sur les conditions de travail au sein de Carrefour qui, l’année dernière, a fermé plusieurs magasins et supprimé de nombreux postes de travail pour augmenter la rentabilité du groupe. La police est intervenue (sans violence) et a procédé à 15 arrestations.

Une quarantaine de militants et de sympathisants du Netzwerk « Freiheit für alle politsche gevangenen » ont manifesté ce samedi à Berlin devant l’ambassade de Belgique en solidarité avec les militants du Secours Rouge poursuivis en Belgique. Ce rassemblement s’intégrait dans une semaine de solidarité au cours de laquelle a été notamment organisés des conférences à Stuttgart, Magbebourg et Berlin, en présence d’une des inculpés de notre Secours Rouge.

Rassemblement solidaire devant l'ambassade de Belgique à Berlin

Rassemblement solidaire devant l’ambassade de Belgique à Berlin

D’autres initiatives ont eu lieu à Stuttgart, Heilbronn et Magdeburg:

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Ce vendredi, les forces syriennes ont à nouveau fait usage de la force pour disperser plusieurs manifestations à Banias (ouest), à Homs (centre), à Deraa (sud) et à Jableh (ouest). A Banias, les militaires ont tiré de manière intensive sur la foule, allant jusqu’à pourchasser les manifestants dans les ruelles pour les disperser. Il y a eu de nombreuses victimes mais aucun bilan n’a encore pu être communiqué. Toute la journée dans ce quatre villes, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au régime et solidaires des villes assiégées.

Répression à Banias

Répression à Banias

Lundi, la police de l’état du Bihar a arrêté le dirigeant maoïste Jagadish Yadav, membre du comité central et du bureau politique du CPI(M). Ce jeudi, le parti avait appelé à une grève générale dans les états du Bihar, du Chhattisgarh et du Jharkhand pour dénoncer cette arrestation et exiger la libération de Yadav. Les guérilleros ont également saisi l’occasion de cette grève pour mener diverses actions contre des équipements gouvernementaux dans trois districts du Bihar. Dans le district de Jehanabad, quarante maoïstes ont pris la gare d’assaut, interrompant le trafic ferroviaire durant plusieurs heures. Il y ont notamment brûlés les guichets et les panneaux indicateurs. Dan le district de Gaya, septante guérilleros ont détruit six antennes de téléphonie mobile, et certaines sources policières affirment étalement qu’ils auraient attaqué un commissariat de police. Une septième antenne a été détruite dans le district d’Aurangabad.

Incendie d'une gare en Inde

Incendie d’une gare en Inde

Ce jeudi, le conseil des ministres à accordé les contrats pour la construction de quatre nouvelles prisons à l’horizon 2013. Il s’agit de contrats DBFM (Design, Build, Finance, Maintain), ce qui signifie que les société qui se sont vues attribuer ces contrats construisent et gèrent la prison, à l’exception des questions de sécurité. Les sociétés désignées sont BAM-Dexia, Eiffage/Benelux et ‘Futures prisons‘. Quatre nouvelles prisons verront donc le jour dans les deux années à venir: Marche-en-Famenne (300 cellules), Leuze-en-Hainaut (300 cellules), Beveren (300 cellules) et Termonde (444 cellules). Le cas du site de Sambreville reste en discussion.

Depuis plusieurs mois, une petite centaine d’Afghans en attente de régularisation occupaient une maison de la rue de la Concorde à Ixelles. Ce matin, ils ont été expulsés par la police locale sur demande de la régie des bâtiments, alors que 85 d’entres eux poursuivent une grève de la faim depuis quinze jours pour obtenir leurs papiers. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les expulsés lorsque ceux-ci ont tenté de se regrouper en sit-in en bas de la rue, au croisement avec l’avenue Louise. La police a fait usage de la force afin de disperser les sans-papiers qui ont été frappés à coups de matraque, plaqués au sol, menottés et pour certains, arrêtés. Vingt-cinq d’entre eux ont été embarqués à l’office des étrangers pour déterminer les mesures qui seront prises à leur encontre.

Dans la localité de Puerto Rico (province de Caqueta, ouest), deux soldats ont été blessés mardi dans l’attaque d’un poste de sécurité militaire. Une récompense d’1,4 millions de dollars a été offerte par le gouvernement colobmien à celui qui permettrait la capture de José Darío Vélasquez, alias « Paisa », le chef de la colonne « Teófilo Forero » des FARC qui a mené cette attaque et enlevé des techniciens chinois travaillant pour une compagnie pétrolière. Dans la région d’Arauca, qui jouxte le Venezuela, des combattants de l’ELN ont enlevé pendant quelques heures un agent de sécurité travaillant pour la compagnie pétrolière publique Ecopetrol. Il a été libéré par l’intervention des forces de sécurité.

Pékin doit faire face depuis quelques jours à une vague d’émeutes des travailleurs migrants dans le sud du pays. Le point le plus chaud se situe à Zengcheng, à une heure de Canton, le cœur de la grande province exportatrice du pays. Un simple incident, au cours duquel des vigiles ont maltraité une jeune marchande ambulante, jetée à terre alors qu’elle est enceinte, a mis le feu aux poudres. La colère a dégénéré en émeutes auxquelles participent plusieurs centaines de travailleurs migrants, originaires de la province centrale du Sichuan. Des bâtiments publics ont été vandalisés, des véhicules de police incendiés et des magasins saccagés. Des blindés de la police antiémeute ont été déployés en renfort.

Toujours dans le Sud, des centaines – voire des milliers – de personnes ont affronté la police et détruit des véhicules à Chaozhou, après l’agression à l’arme blanche d’un ouvrier réclamant son salaire impayé. Plus au nord, à Lichuan, dans la province du Hubei, plus de 1500 personnes se sont affrontées avec la police. Elles protestaient contre la mort d’un élu local, décédé alors qu’il était interrogé au commissariat. L’homme s’opposait à des expropriations par l’exécutif local. Il y a des dizaines de millions de travailleurs migrants (153 millions officiellement, plus en réalité) traités comme une main-d’œuvre bon marché, non intégrés et discriminés.

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