Des affrontements ont éclaté dans la banlieue de Nouméa entre les forces de sécurité et des manifestants indépendantistes qui s’opposent à un pacte sur le nickel impliquant l’intervention de la France pour sauver l’industrie. Les trois usines métallurgiques du territoire enregistrent des pertes record en raison essentiellement de la note énergétique. Les affrontements, impliquant des armes à feu, des gaz lacrymogènes et des jets de pierres et de cocktails Molotov, ont duré presque toute la journée du 10, bloquant les routes d’accès à la capitale Nouméa, ainsi qu’aux communes voisines de Saint-Louis et du Mont-Dore. Deux des manifestants auraient été arrêtés pour avoir jeté des pierres. Des banderoles ont été déployées, certaines portant l’inscription « Kanaky pas à vendre ». ‘autres incidents ont eu lieu dans la ville de La Foa, dans le petit village minier de Fonwhary, près d’un site d’extraction de nickel, où les camions de la Société Le Nickel ont été bloqués. À la tombée de la nuit, les zones de Saint-Louis et du Mont-Dore étaient décrites comme étant sous contrôle, mais les forces de sécurité, y compris des véhicules blindés, étaient maintenues sur place.

Des unités de la 10e division d’infanterie de l’armée gouvernementale menant une opération anti-guérilla à Barangay Butong (Bukidnon) ont accroché un groupe de combattants maoïstes du Front de guérilla 57 de la NPA. Les militaires ont tué un responsable de la NPA qui était recherché pour meurtre, homicide et possession illégale d’armes à feu et de munitions, ils ont capturé trois autres maoïstes et récupéré plusieurs armes de guerre.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

Un membre de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) a été tué et un autre blessé dans le village d’Osmeña à Las Navas, dans le nord de Samar par les militaires du  19e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale. Les maoïstes seraient des membres de l’unité de guérilla du comité sous-régional Emporium du comité régional de la NPA pour les Visayas orientales. Le maoïste tué a été identifié comme état Adel Cabides, alias Hipolito, et le combattant de la NPA blessé comme Jessie Robinacio, alias Tadok. Le 29 mars marquait le 55e anniversaire de la New Popular Army (NPA) au Philippines. Cette guérilla maoïste est ainsi la plus ancienne guérilla au monde. À cette occasion, le Comité Central du Parti Communiste, qui dirige la NPA, a ordonné à ses unités le lancement d’opérations offensives de divers types. Celles-ci ont été décidées dans le cadre d’une campagne de rectification visant notamment à renforcer la résistance et à corriger les problèmes de passivité ainsi que de conservatisme militaire (plus d’infos).

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le gouverneur de la province de Zamboanga del Sur a remis, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 1er mars, une récompense de 1 million de pesos à l’indicateur de police qui a fourni les renseignements ayant conduit à la mort d’une commandante de la guérilla maoïste. Aprecia Alvarez Rosete alias Ka Bambam, a été tuée par les militaires dans le village de Malagalad le 27 février. L’identité de l’indicateur était cachée.

Trois guérilleros de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués lors d’un affrontement avec les troupes gouvernementales à San Joaquin, Iloilo, mardi matin. Les soldats du 61e bataillon d’infanterie ont accroché une vingtaine de membres du Front sud de Panay de la NPA, Komiteng Rehiyon-Panay, dans une zone boisée à la limite des villages de Lomboyan et Torocadan. L’opération de l’armée a bénéficié d’un support aérien et du soutien de tirs d’artillerie. Quatre fusils M16 et un AK47 ont été retrouvés sur les lieux.

combattants de la NPA

Huit guérilleros communistes présumés et un policier ont été tués dans deux fusillades séparées dans le centre des Philippines en moins d’une semaine. Le dernier affrontement a éclaté peu avant 7 heures du matin ce vendredi à Campagao, un village de Bilar, sur l’île de Bohol, quand des troupes du 47e bataillon d’infanterie et des policiers ont affronté des guérilleros de la Nouvelle armée populaire (NPA). Un détachement mixte armée-police avait été envoyée dans la région pour capturer Domingo Jaspe Compoc (également connu sous le nom de Silong), un dirigeant de la branche locale de la NPA pour la capture duquel une récompense de 2,6 millions de pesos (46 500 dollars américains) était offerte. Mercredi, trois guérilleros de la NPA avaient été tués dans l’arrière-pays d’Escalante, dans la province de Negros Occidental. L’affrontement s’est prolongé jusqu’au lendemain.

 

En réaction à la présence du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin en Kanbaly/ Nouvelle-Calédonie, une manifestation indépendantiste avait lieu mercredi, à Nouméa, pour dénoncer le projet de dégeler le corps électoral. Elle a été marquée par des heurts avec les forces de l’ordre. C’est la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), composée de mouvements et de syndicats dans la mouvance indépendantiste (UC, PT, MOI, l’USTKE…), elle a organisé la manifestation mercredi. L’action consistait à marcher depuis le Mwâ Kââ pour, dans un premier temps se rendre au gouvernement afin d’informer les élus de leur demande du retrait du projet de loi constitutionnelle qui doit ouvrir le corps électoral citoyen. Puis, dans un second temps se rendre au haut-commissariat afin de remettre notre courrier au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Lors du déplacement, les responsables des forces de l’ordre leur ont indiqué un trajet qui selon eux devrait être sûr pour tous. »C’est ainsi que les manifestants ont été conduits dans un traquenard par la mise en place de camions militaires à l’angle des rues Anatole -France et Général-Mangin. Les affrontements ont alors commencé, faisant plusieurs blessés.

 

Deux guérilleros rebelles présumés de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) ont été tués par des membres de l’armée philippine à Albuera, Leyte, samedi 10 février au matin.
C’est un détachement du 93e bataillon d’infanterie menant des opérations de sécurité à Brgy Tinag-an qui a accroché la section 2 de la NPA du comité de l’île Levox. Rolando Caballera alias « Chow » ou « Brooks », et Crispulo Agunos Jr. alias « Brix » ou « Maniwang ont été tués. Les militaires ont récupéré sur place deux fusils M16 et un pistolet de calibre 45. Rolando Caballera faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour 15 chefs d’accusation de meurtre délivré par le tribunal régional de première instance de la 8e région judiciaire à Hilongos, Leyte.

Deux membres de la Nouvelle armée populaire ont été tués par les militaires du 62e bataillon d’infanterie dans le barangay Sag-ang de La Castellana, au Negros Occidental, mercredi matin. Les deux maoïstes n’ont pas été identifiés. Ils faisaient partie d’un détachement du Front Central Negros (CN). Les militaires ont récupérés armes et équipements.

Un homme décédé d’un cancer en phase terminale cette semaine dans un hôpital de Tokyo a déclaré avant de mourir s’appeler non pas Hiroshi Uchida, mais Satoshi Kirishima. Né en 1954, Kirishima était étudiant à l’université de Tokyo lorsqu’il a rejoint le “Front Armé Antijaponais d’Asie de l’Est”, un groupe militant qui a réalisé une série d’attaques à la bombe visant l’impérialisme et le militarisme japonais. Il avait ainsi placé une bombe en 1971 au temple Koa Kannon d’Atami (sud de Tokyo), qui abrite les cendres de criminels de guerre nippons et exploser deux bombes en 1974 devant les bureaux de Mitsubishi Heavy Industries, géant industriel ayant exploité des Coréens pendant la colonisation de la péninsule (1910-1945).

Kirishima était pour sa part recherché pour avoir fait exploser une bombe dans un immeuble du quartier chic de Ginza, à Tokyo, en avril 1975, sans faire de blessés. Des affiches de recherches le concernant ornaient encore les commissariat japonais (cf. photos). Deux membres du groupe ont été condamnés à mort, dont le fondateur Masashi Daidoji, décédé en 2017. Deux des huit membres du groupe sont toujours en fuite après avoir été libérés en 1977 dans le cadre d’un accord négocié par l’Armée rouge japonaise, lors du détournement d’un avion de Japan Airlines au Bangladesh. Pendant sa cavale, Kirishima n’avait pas de téléphone portable ni d’assurance maladie et son salaire était payé en liquide pour éviter d’être repéré. Il travaillait dans une entreprise de construction sous une fausse identité depuis une cinquantaine d’années.