Dans le cadre d’investigations sur le milieu criminel arménien, en 2012, des enquêteurs de Malines avaient remarqué que deux suspects utilisaient expressément Skype pour s’entretenir de certaines affaires. Le juge d’instruction avait alors demandé l’autorisation à Skype d’accéder à ces conversations, mais le logiciel avait refusé, arguant qu’il n’agissait pas en tant qu’opérateur téléphonique en Belgique et n’était donc pas soumis à la législation belge. Selon le parquet de Malines, qui a ouvert une enquête, il pourrait s’agir d’une violation de la loi sur les télécommunications. « La chambre du conseil a renvoyé le dossier devant le tribunal correctionnel », a précisé le porte-parole du parquet de Malines.

On n’oubliera pas qu’en 2012, Skype a modifié son architecture pour permettre aux autorités policières et judiciaires américaines d’avoir accès aux adresses, numéros de cartes de crédit, et contenus des échanges.

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