En novembre 1012, cinq syndicalistes avaient été condamnés pour ‘dégradation en réunion’ mais dispensés de peine par la cour d’appel de Lyon. Ils ont été reconnus coupables d’avoir taggé des slogans lors d’une manifestation contre la réforme des retraites en 2010. Hier, tous étaient convoqués au commissariat pour être inscrits au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Ils s’y sont rendus, mais pour préciser qu’ils refusaient de remettre leur ADN. Ce matin, à 6h30, la police s’est rendue au domicile de chacun pour les perquisitionner et pour arrêter les syndicalistes. Trois d’entre eux n’étaient pas chez eux et sont actuellement recherchés par les autorités. Les deux autres ont été placés en garde à vue.