Depuis le démantèlement de la ‘jungle’ le mois dernier, 200 à 300 migrants se trouvent toujours à Calais, s’abritant sous les ponts ou dans les parcs. Malgré la nette diminution de leur nombre, la répression policière s’intensifie. Les associations présentes sur place distribuent de nouvelles tentes, des couvertures et prodiguent des soins aux malades. ‘Les policiers se sont remis à mettre les couvertures dans l’eau ou à les asperger de gaz lacrymogène pour qu’ils ne puissent plus y dormir‘ témoigne un membre d’un collectif. Et d’ajouter: ‘les policiers sont revenus aux moments des repas aussi, ça faisait un an qu’on n’avait plus vu ça. Leur provocation s’était calmée, elle a repris‘.